Admettons que ce soit lui ; je pense que ce qui va suivre démontrera l’indiscutable véracité de sa légitime découverte.
Le colomb, si j’ose dire, pardonnez-moi cette familiarité, aurait donc découvert l’Amérique et quand un colon se découvre, ça en fait chier plus d’un.
C’est qu’il devait avoir des tripes cet homme là pour fuir de son pays en proie à des luttes intestines pour quérir une terre nouvelle aux confins du trou du cul du
monde.
Et il y est parvenu, recta !
Une fois arrivé sur place, notre colon établit une sorte de conduit ou encore un pont, permettant aux futurs émigrants de s’y installer et ainsi de coloniser ce
territoire ; et quand les produits du colon se déversent sur une nouvelle terre, elle devient très vite fertile.
Les colonisateurs, ces éléments humains résidus de l’indigestion européenne, ont donc proliféré jusqu’à nos jours, se créant au fur et à mesure une identité
d’Américains.
Se sentant pris pour de la merde, passez-moi encore l’expression, les Américains développèrent une attitude conquérante afin de rehausser leur image, mal sentie du
reste, par les autres pays. Ce furent d’ailleurs, les premiers à marcher sur la lune, c’est pour dire !
Malgré tout, aujourd’hui, ils souffrent toujours de leur racine colombine, oui, je crois qu’on dit comme ça, au point de présenter des séquelles visibles gastriques
de leur condition comme l’obésité, par exemple. C’est leur cancer du colon à eux !
Pour remédier à ce problème atavique et pour le dénier, ils ont décidé de remonter à la source en prenant un bush comme président.
Seulement voilà ! Un Bush de colon n’est pas à priori en odeur de sainteté, aussi le problème reste entier. Ils ont beau être féconds, cela ne leur donnent pas
le droit pour autant de fertiliser toute la planète sous peine de la transformer en un gigantesque fumier.
A force de vouloir figurer dans les annales, ils empoisonnent notre existence !
Pour se défendre de la vindicte générale, ils organisent des conférences de pet dans lesquelles, d’ailleurs, ils font beaucoup de bruit.
Leur langage, lui-même, relève de l’onomatopée.
Alors rétablissons l’ordre des choses et apprenons leur le caniveau.
Un colon ne peut être l’initiateur d’une économie mondiale mais le résultat de son assimilation ; prémachons leur le travail, faisons preuve d’estomac et pour
finir de retenue en évitant toutefois la constipation.
© Cébéji