Le South Stream, le gazoduc qui devait faciliter l'arrivée de gaz russe en Europe stabilisant notre dépendance envers l'énergie russe à la grande joie des russes (et de M. Schroder) a tout d'un coup du plomb ukrainien dans l'aile.
D'abord, il devait passer par l'Ukraine, ce qui, en ce moment, inutile de le rappeler, pose quelques problèmes. Ensuite, les sanctions américaines et européennes mettent quelque peu hors jeu l'entreprise qui devait construire le machin.Comme le propriétaire de la boite de construction, qui se trouve blacklisté par les américains, certains de ses avoirs quelque peu gelés... et sa société plus ou moins interdite d'affaires dans les limites de l'Union Européenne et autres pays européens ne raffolant pas de l'amour de la Russie.
Du coup, un premier actionnaire européen, l'Italien ENI trouve l'investissement moins chouette que prévu et réétudie sa présence.
On n'a pas encore d'annonce de la part de ses collègues allemands et français (EDF), mais on peut imaginer qu'ils réévaluent aussi l'intérêt de la chose.
Pourvu que les hivers prochains soient doux, car apporter une solution crédible à cette histoire et la rendre opérationnelle ne sera pas de la tarte et en tout cas, pas en quelques jours/mois/années.© Jorge