Nous avons retrouvé, pour votre bonheur, un document cinématographique qui date, à peu près, des années 1940.
Ce petit documentaire, d’un peu plus de 9 minutes à été produit par Astra Cinematographica, sous la direction de Geo Tapparelli, le réalisateur est Gian Luigi Polidoro, et nous devons la photo à Antonio Schiavinotto. Nous avons sommairement traduit le commentaire en italien.
Ceci est le paysage natal de Venise. Des marécages herbeux qui forment les barene. Ici, il fut un temps, la vie était intense, mais la malaria a eu raison de Torcello.
Alors, on ne voit plus ici que des barques des pêcheurs, de l’île, que l’on aperçoit au loin, de Burano.
Burano est une île vivante et colorée, aérienne et qui a toujours, en contrepoint, comme une musique distinctive de ce territoire.
C’est un pays de pêcheurs.
L’aliment quotidien est le poisson, qui sert à accompagner la polenta.
La vie des buraneli se fait au dehors, car la calle est une maison. Une case-calle ou les femmes réalisent un travail extraordinaire : la dentelle (merleti).
Village de pêcheurs, mais aussi île d’artistes, Remigio Barbaro (1911 – 2005), est sculpteur natif de Burano, mais il y a aussi des peintres, immigrés de la terre ferme.
Le point de rencontre est Da Romano, c’est ici que les artistes viennent manger le risotto de poissons, ou les sèches noire avec les pâtes. C’est aussi là que chantent les vieux pêcheurs qui on laissé la barque pour rester désormais sur la rive.
Les plus jeunes doivent réparer dans la journée les filets qui sont utilisés chaque jour pour la pêche.
Et chaque jour, le sadolo va sur l’eau calme et opaque pour l’activité simple de la pêche, au delà des barene.
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