La cigarette électronique a connu un franc succès depuis sa sortie et connaît une croissance fulgurante avec un marché qui pesait au moins 100 millions d’euros en 2013. Les ventes ont été multipliées par 10 entre 2010 et 2012 et la tendance reste à la hausse. La cigarette électronique, très prometteuse, qui ne cesse d’attiser la curiosité et la convoitise, a vu ouvrir son premier salon international qui s’est déroulé du 13 au 15 mars à Bordeaux. L’e-cigarette n’a pas fini de faire parler d’elle.
Le salon de la cigarette électronique
La première des nombreuses nouveautés vient d’un artisan, qui s’est lancé dans le marché de la cigarette électronique ou plutôt de la pipe électronique devrai-je dire. En effet, Créavap propose de confectionner des pipes électroniques en bois selon vos goûts. L’entreprise propose même de reproduire des modèles connus tel que la célèbre pipe de Gandalf ! Il faudra compter entre 99 et 209€ pour vous offrir l’un de ces modèles.
Du côté des e-liquides, il n’y a pas de grandes découvertes, il s’agit surtout de mélanger les différents arômes. Toutefois, on voit apparaître de nouveaux arômes qui jouent sur l’acidité, l’amertume ou encore le sucré. La nouveauté vient de la « Smoke Corner ». Un distributeur automatique d’e-liquides et d’accessoires, composé d’un écran tactile et d’une capacité de distribution allant jusqu’à 6 000 flacons standards. Ces distributeurs feront leur apparition dans les bureaux de tabac, chez les vendeurs de cigarettes électroniques mais également chez tous les commerçants qui le souhaitent.
Enfin, en vue de personnaliser toujours d’avantage sa cigarette électronique, ou de se distinguer des autres, il est possible d’acheter des drip tip en forme de tête de mort ou de serpent et même d’acheter une cigarette électronique en forme de grenade américaine.
La cigarette électronique connectée : Smokio
Smokio, la première cigarette électronique connectée, sera capable de communiquer avec un smartphone, grâce à une puce intégrée et le bluetooth. L’application mobile Smokio permettra d’indiquer au vapoteur sa consommation, de la convertir en nombre de cigarettes classiques afin d’avoir une idée ou encore l’argent économisé en étant passé sur cigarette électronique par rapport aux vraies cigarettes. L’application sera également en mesure d’indiquer des informations sur la santé du vapoteur, notamment sa capacité pulmonaire ou même de combien de jours son espérance de vie a augmenté. Bien sûr, comme tous les appareils connectés, il sera possible de publier ses stats sur Facebook ou Twitter et faire connaître sa progression à ses amis.
L’expansion malgré l’interdiction
Bien que le secteur de la cigarette électronique soit en plein essor, le concept ne fait pas l’unanimité et c’est ainsi que les États-Unis interdisent leur utilisation dans les restaurants, les bureaux et les lieux publiques à New-York, Chicago et Los Angeles. L’argument mis en avant étant la dangerosité du produit. Moins dangereuse qu’une cigarette classique, la cigarette électronique n’est pas inoffensive pour autant. Rappelons qu’en France, il est interdit de vapoter dans les rames ou les trains de la RATP et de la SNCF.
Thomas