En tant que parasite, cette plante peut mettre à mal les cultures. Les méthodes de lutte semblent, d’après ce que j’en ai lu, peu convaincantes, du moins en ce qui concerne la lutte au bazooka et au gaz de combat, c’est-à-dire à base de produits pudiquement nommés "phytosanitaires". Apparemment, des expériences seraient menées pour piéger l’orobanche avec des cultures justement nommées "cultures pièges", détournant ainsi l’appétit vorace du parasite vers une autre plante. Ce type de méthode a le mérite de ne pas pourrir les sols, l’air et les gens avec des résidus d’armes de guerre.
Actuellement, les orobanches sont en pleine floraison. Dès qu’elles fanent, leurs tiges jaunissent puis la plante meurent, après avoir laissé des milliers de graines minuscules dans le sol.
Photos : Bordeaux, mars 2014