Le pouvoir ne fatigue que ceux qui n’en ont pas. Disait Guilio Andreotti, l'homme de pouvoir italien mort l'an passé. On sait par ailleurs qu’il vaut mieux être riche et en bonne santé que pauvre et malade.
Ce sont ces choses relatés par Courrier International que vient de prouver scientifiquement une expérience menée par deux chercheurs de l’université de Cambridge (Pour Marine: les sous dépensés ne sont donc pas les nôtres). Étude intitulée « L’influence du pouvoir social sur la perception du poids.»
Conclusion, moins on est puissant, plus on trouve les choses lourdes à porter. Accessoirement, l’étude montre que les puissants reçoivent plus de fric et de médailles, ont plus de confort alors que les faibles vivent dans l’incertitude et la peur du lendemain et donc trouvent les tâches de la vie plus dures, les montagnes à gravir plus hautes, les cartons plus lourds…
A noter que les personnes, puissantes ou faibles, si elles sont accompagnées perçoivent la colline moins haute et le carton moins lourd à porter, pensant sans doute que l’autre va faire le gros du portage. En revanche, les personnes qui écoutent de la musique triste trouvent la colline plus haute, celles qui racontent une expérience personnelle négative trouvent les cris des bébés plus déplaisants et les tarentules plus proches qu’elles ne sont en réalité.
Petite consolation ou corollaire les faibles estiment mieux la durée d’une tâche et sa difficulté réelle que les puissants. Mais ça, les syndicalistes le savaient depuis longtemps.