Ce bilan occupe deux des cinq articles habituels des pages culturelles Cultura y Espectaculos du quotidien de la gauche souverainiste argentine : l'article principal est consacré à un reportage sur toutes les activités du salon, avec des tables-rondes qui ont fait le plein de public et des ventes très encourageantes, qui indiquent un grand intérêt des visiteurs pour l'offre du pays sud-américain. L'article secondaire parle de la première édition française d'une grande BD argentine, apparu à la fin des années 1950, avec un personnage de science-fiction, baptisé El Eternauta (l'Eternaute) (1), soit le voyageur éternel, une espèce d'Odyssée futuriste avec invasion extraterrestre, typiquement dans le goût anxiogène de la guerre froide, à un moment où l'Argentine était envahie par les intérêts et la culture des Etats-Unis, qui avaient obtenu le renversement de Perón en 1955. Le succès de la bd et de son héros éponyme ne s'est jamais démenti depuis.
Pour aller plus loin : lire l'article principal de C&E dans Página/12 lire l'article sur El Eternauta, toujours dans Página/12
(1) El Eternauta fait la paire avec Billiken pour former la sensibilité des petits Argentins. Mais Billinken, le magazine enfantin dont je vous ai parlé depuis le mois de février, est encore plus ancien : son premier numéro remonte à 1919.