Une histoire symbolique conçue d’après une vision cyclique des évènements fondateurs de la civilisation humaine. Le souffle épique des Prairies bleues, nouvelle qui servit à l’élaboration du roman éponyme, trouve ici son élan dans la description du processus de domination de l’homme sur l’animal par le biais de la domination. « […] Il se sentait le frère de tous les bergers qui avaient gardé leur troupeau depuis l’aube des temps. Il était David qui, au milieu des collines de Palestine, guettait les lions des montagnes prêts à fondre sur les moutons de son père. » Mais l’échelle est différente. Au lieu de moutons, l’homme s’attaque désormais à la cible plus noble, mystérieuse et fantasmatique des baleines. Cette bonne idée ne parvient toutefois pas à atteindre ses ambitions et la vigueur épique des premiers paragraphes retombe bientôt, épuisée par une écriture qui ne parvient pas à garder son dynamisme rythmique.