Nous avons beaucoup tendance à nous réfugier dans la vieille communication (voir le livre d’Edouard Rencker sur le sujet), celle qui emberlificote parce que l’on n’assume pas les messages que nous devons diffuser.
Ce n’est pas l’orientation du storytelling. Un bon storytelling d’entreprise est direct, simple, rapide. Un bon storytelling ne dira pas : “nos résultats ne sont pas aussi bons que ce que nous avions prévu” (ça, c’est de la vieille com qui ne trompe personne”. Il assumera : “nos résultats sont en baisse”. Et se focalisera sur les solutions que l’entreprise envisage de mettre en oeuvre : l’impact sera bien plus fort.
C’est donc bien la voie de la simplicité qui est la meilleure, parce que plus efficace. A moins que l’efficacité ne soit pas un objectif, et que l’objectif soit juste de faire acte de présence (si vous êtes dans ce cas, pas besoin de lire plus avant, cet article n’est pas pour vous, remettez-vous à l’écriture de “Moi, ma vie, mon oeuvre”).
Ce bon vieux George Orwell (l’auteur de 1984) nous donne quelques conseils pour faire un storytelling simple :
- N’utilisez jamais une métaphore, une comparaison ou toute autre figure de style que vous voyez couramment dans les journaux, les livres… Ce n’est pas excès de simplicité, mais de complexité : l’expression sera trop courante pour être spécifique à votre message.
- N’utilisez jamais un mot long quand un mot court peut faire l’affaire.
- S’il est possible de supprimer un mot, supprimez-le sans hésitation.
- Grammaire : n’utilisez jamais la voix passive quand vous pouvez utiliser la voix active.
- N’utilisez jamais un mot en langue étrangère, technique, ou de jargon, quand un mot ordinaire peut être utilisé.
- Enfreignez ces règles avant d’écrire des énormités !
Simple, mais efficace.
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