Quatrième de couverture :Athènes, mars 2010. Dans son bureau, le Premier ministre grec, Georges Papandreou, découvre que son pays est en faillite. J'étais avec lui. Avec sa population appauvrie, son chômage galopant, son tissu social dévasté, ses partis extrémistes florissants, la Grèce est aujourd’hui ce que l’Europe toute entière sera demain si nos dirigeants persistent dans leur entêtement : une société cassée, épuisée par les cures d’austérité budgétaire, cette nouvelle barbarie à visage humain qui peut tout saccager. Un remake de la crise des années 30. En 1932, le chancelier Heinrich Brüning se félicitait de remettre les comptes de l’Allemagne à l'équilibre en pleine crise. Un an plus tard, Hitler arrivera au pouvoir dans un champ de ruines. En 2013, que font les leaders du monde ? La même chose ! Entre l’audace et l’enlisement, ils ont choisi : l’enlisement. Surtout ne rien changer, quitte à mourir guéris. Ont-ils d’ailleurs choisi ? En sont-ils encore capables ? Le manque d’ambition et de dessein collectifs, l’improvisation maquillée en pragmatisme, l’inefficacité des politiques publiques, tout indique le contraire. La faillite n’est pas seulement économique, elle est politique aussi. Les gouvernements, résignés, ont choisi d’être des observateurs et non des acteurs. Refuser de « sortir du cadre », d’innover, d’oser, c’est pourtant se condamner à un désastre sans précédent : économique, politique, social, et surtout moral. A moins d’un sursaut, nous sommes en 1932. C’est pourquoi j’ai voulu écrire ce livre de colère… et d’espoir.
Magazine Culture
Auteur: Mathieu Pigasse
Titre Original: Éloge de l’anormalité
Date de Parution : 20 mars 2014
Éditeur : Plon
Prix : 14,90€ 14,16€
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Quatrième de couverture :Athènes, mars 2010. Dans son bureau, le Premier ministre grec, Georges Papandreou, découvre que son pays est en faillite. J'étais avec lui. Avec sa population appauvrie, son chômage galopant, son tissu social dévasté, ses partis extrémistes florissants, la Grèce est aujourd’hui ce que l’Europe toute entière sera demain si nos dirigeants persistent dans leur entêtement : une société cassée, épuisée par les cures d’austérité budgétaire, cette nouvelle barbarie à visage humain qui peut tout saccager. Un remake de la crise des années 30. En 1932, le chancelier Heinrich Brüning se félicitait de remettre les comptes de l’Allemagne à l'équilibre en pleine crise. Un an plus tard, Hitler arrivera au pouvoir dans un champ de ruines. En 2013, que font les leaders du monde ? La même chose ! Entre l’audace et l’enlisement, ils ont choisi : l’enlisement. Surtout ne rien changer, quitte à mourir guéris. Ont-ils d’ailleurs choisi ? En sont-ils encore capables ? Le manque d’ambition et de dessein collectifs, l’improvisation maquillée en pragmatisme, l’inefficacité des politiques publiques, tout indique le contraire. La faillite n’est pas seulement économique, elle est politique aussi. Les gouvernements, résignés, ont choisi d’être des observateurs et non des acteurs. Refuser de « sortir du cadre », d’innover, d’oser, c’est pourtant se condamner à un désastre sans précédent : économique, politique, social, et surtout moral. A moins d’un sursaut, nous sommes en 1932. C’est pourquoi j’ai voulu écrire ce livre de colère… et d’espoir.
Quatrième de couverture :Athènes, mars 2010. Dans son bureau, le Premier ministre grec, Georges Papandreou, découvre que son pays est en faillite. J'étais avec lui. Avec sa population appauvrie, son chômage galopant, son tissu social dévasté, ses partis extrémistes florissants, la Grèce est aujourd’hui ce que l’Europe toute entière sera demain si nos dirigeants persistent dans leur entêtement : une société cassée, épuisée par les cures d’austérité budgétaire, cette nouvelle barbarie à visage humain qui peut tout saccager. Un remake de la crise des années 30. En 1932, le chancelier Heinrich Brüning se félicitait de remettre les comptes de l’Allemagne à l'équilibre en pleine crise. Un an plus tard, Hitler arrivera au pouvoir dans un champ de ruines. En 2013, que font les leaders du monde ? La même chose ! Entre l’audace et l’enlisement, ils ont choisi : l’enlisement. Surtout ne rien changer, quitte à mourir guéris. Ont-ils d’ailleurs choisi ? En sont-ils encore capables ? Le manque d’ambition et de dessein collectifs, l’improvisation maquillée en pragmatisme, l’inefficacité des politiques publiques, tout indique le contraire. La faillite n’est pas seulement économique, elle est politique aussi. Les gouvernements, résignés, ont choisi d’être des observateurs et non des acteurs. Refuser de « sortir du cadre », d’innover, d’oser, c’est pourtant se condamner à un désastre sans précédent : économique, politique, social, et surtout moral. A moins d’un sursaut, nous sommes en 1932. C’est pourquoi j’ai voulu écrire ce livre de colère… et d’espoir.