Ah ce jeu, dire que j'en attendais monts et merveilles depuis une présentation vidéo lors de la Paris Games Week 2012, bluffé que j'étais par des promesses ô combien alléchantes. Et puis je m'y mets enfin, et là c'est le drame. Oui, parce qu'aujourd'hui avec le disque inséré dans la console, c'est un sentiment de déception qui s'est emparé de moi, ce Remember Me portant vraiment très mal son nom.
L'idée de base est pourtant bonne, voyez plutôt: mélange entre phases d'action-plateforme (avec possibilité de choisir ses combos) et séquences mémorielles dans lesquelles nous modifions des souvenirs par diverses interactions. Enfin, ça c'est la théorie, la manière dont on m'a vendu le jeu, car en pratique ce n'est pas tout à fait pareil. Ces fameuses séquences - l'originalité du titre, hein! - sont au nombre de... 3 (WTF!?), le système de combat est chiant au possible (dur d'aligner correctement des combos), le terrain de jeu est ultra-linéaire avec aucune possibilité d'interagir sur l'environnement (la miss saute uniquement là où les programmeurs l'ont prévu, mais impossible de passer dessus une pauvre barrière; aucun pnj), et je ne vous parle pas des animations dignes des premiers jeux Dreamcast (genre Blue Stinger, à l'époque OK, mais en 2013 KO).
Alors, y a-t-il du bon à retenir de ce titre? Si le scénario ne brille pas par son originalité ni ses dialogues, l'univers de Neo-Paris est plutôt bien fichu et assez joli (mais quel dommage ces murs invisibles) et, euh, ben c'est à peu près tout. Les bastons contre les boss ne relevant pas le niveau (avec des QTE loin d'un God of War) et les pouvoirs obtenus étant sympas sans plus (furie, stop...), je préfère arrêter ici ce test par les qualificatifs que je donne personnellement à un jeu qui m'aura fait baver AVANT que ne me lance dedans: frustrant, décevant et ennuyeux. Il y avait de l'idée pourtant, à défaut de talent...