Et dis t’as pas vu #15

Pour alimenter vos discussions mondaines, il vous faut du contenu. Mais vous peinez à l’alimenter? Pas de problème, Générationnelles vous donne du carburant, histoire de briller en société comme il se doit

• Le Tie and Dye, ça vous évoque votre vieille tante qui refoule un tantinet le patchouli ? Ben nous aussi. Mais Chuck Taylor a voulu mettre fin à l’anathème qui pèse sur cet imprimé pourtant légendaire, réminiscence des années 1970. Chuck Taylor ? Ben le Chuck Taylor de Converse voyons ! Disponible dans neuf coloris, le Tie and Dye va aussi bien sur les baskets montantes que basses. Parfaits pour sautiller en toute liberté dans les festivals boueux.

• Vous avez loupé les clichés de Depardon au Grand Palais? Pas de problème, la Magnum Gallery expose quelques photos du portraitiste de François Hollande jusqu’au 5 avril. Mais là, pas de politique ni de prise de tête mais des intérieurs du Vietnam ou de la Bolivie. Les paysages gris enfantins de Glasgow et les personnages loufoques à fourrure du Sud sont autant de bonnes occasions de redécouvrir la Galerie mythique derrière l’église de Saint-Germain-des- Près.

• Andrew Bujaski. Ça ne vous dit rien ? Il est le chef de fil du mouvement cinématographique mumblecore, qui a pour principale caractéristique un budget plus riquiqui que le vatican. On avait adoré Funny Ha Ha, sorti en 2002, sur les aléas amoureux de la jeune Marnie. Le réalisateur sort le 9 avril Computer Chess, une charmante épopée de geeks qui s’affrontent dans un concours de programmation d’ordinateur.

• Puisqu’il paraît que c’est l’endroit où l’on remarque la beauté de Paris, Le Petit Palais étend sa superbe à la Scandinavie. Carl Larsson y montre les jolies pages de son imagier sur la Suède. De son intérieur en Quadricolor à ses dimanches en famille colorés et idylliques, toutes ces images donnent l’impression d’explorer une petite maison de poupées qui a vraiment existé. Cette entrée dans l’intimité de la famille du dessinateur suédois est un peu un retour en enfance, possible jusqu’au 7 juin. 

• Il y a une vie après le mannequinat ! Et elle ne rime pas forcement avec pole emploi. Après s’être essayée à la création textile, la brindille Kate Moss se lance dans la critique musicale dans Vogue. Notre Patrick Eudeline en devenir a consacré son premier billet au vénérable George Michael qui sortait son dernier album le 17 mars dernier. Un billet on ne peut plus objectif qui finissait par un « Je t’aime Georges !».

• Il y a des buzz qu’on ne peut pas s’empêcher de suivre, Alice Lewis en fait partie. Avec son look de garçon manqué ultra chic, la chanteuse française promène son style lyrique, mélancolique et électronique dans ses clips comme sur scène. Amusante et envoûtante sur la scène du Festival Les Femmes S’en Mêlent, mystérieuse et rythmique dans son dernier clip Ignorance Is Bliss, titre de son dernier EP, la jeune fille donne envie de danser sur des chansons adorablement mystiques.

• Le Musée en herbes nous raconte un histoire, celle des nouveaux réalistes dans l’expo « Il était une fois… la bande à Niki ». Une sorte de Blanche Neige et les 13 nains, avec Arman dans le rôle de Grincheux. Leur particularité ? S’organiser une petite bouffe et en enterrer les restes… C’est jusqu’au 5 janvier prochain et à ne louper sous aucun prétexte.

• Parce que Mars aime les surprises de la météo, il est bon de se faire cocooner au chaud. Et en parlant de chaud la Mosquée de Paris sait de quoi elle parle. Dans l’odeur du thé à la menthe et dans la petite Oasis du restaurant, une discrète porte dérobée amène au Hammam digne des Mille et une nuits. Chauffées au savon noir, surchauffées par la vapeur d’eau, il sera bon de se reposer, calmes et relaxées ,sous la coupole digne d’un palais. Jasmine n’est peut-être pas au rendez-vous mais le charme oriental, si, surtout autour d’un couscous et d’un makroud.