Pour que vive Aubagne

Le raz de marée de droite qui a submergé la France n’a pas épargné Aubagne et même si la ville-centre de l’Agglo a mieux résisté qu’ailleurs, le score de la gauche au premier tour des élections municipales est en deçà de nos espoirs.

Contrairement à la liste de la Gauche unie, la droite a montré tout au long de cette campagne son visage le plus pernicieux. Elle a abusé de mensonges pour tromper un électorat sous le choc des politiques d’austérité initiées sous son règne et poursuivies par un gouvernement social démocrate qui a amorcé un virage libéral à 180°.

Laisser passer la droite à Aubagne c’est ajouter de l’austérité à l’austérité et ruiner les efforts entrepris ici pour éviter les catastrophes sociales qui ont mis à genoux les peuples d’Italie, d’Espagne, de Grèce…

Aubagne dérange parce qu’elle propose de l’espoir dans une époque où tout n’est que peur et repli sur soi. La droite voudrait la voir rentrer dans le rang, se plier aux lois de la finance et se laisser dicter sa politique par le pouvoir de l’argent. Non ! Réduire la dépense publique ne génère aucune croissance et crée de l’injustice.

Aubagne résiste. Aubagne a fait un autre choix de société, où l’intérêt collectif prime sur les intérêts particuliers. Elle place l’Humain au cœur de son projet. Elle ose là où trop ont déjà capitulé. Dans son engagement audacieux au service des Aubagnaises et des Aubagnais, Daniel Fontaine a montré qu’il est de la trempe de ces hommes qui ne s’en laissent pas conter, capable de redonner l’espoir en une société plus juste.

Balayons nos peurs. Seul doit persister la conviction de la victoire. Cela passe par une mobilisation individuelle où chacun doit être capable de porter ce message à ses amis, à ses voisins, à sa famille, à tous les aubagnais qu’il croise dans la rue : « Allons chercher la victoire d’Aubagne ».

Il en va de notre responsabilité.

Thierry Gil & Pierre Rodeville