LIKKE LI : Une pochette intrigante pour une artiste qui n’apprendra jamais!

Par Misteremma @misteremma

Il y a quelques jours, nous vous parlions de Lykke Li, et de son nouveau single, au travers d’une comparaison assez audacieuse avec Iggy Azeala. Depuis la suédoise continue à petit à petit lever le voile sur sur son nouvel album, I Never Learn. Elle a notamment déjà lancer le deuxième single de l’album (Love Like I’m Not Made of Stone n’était-il qu’un buzz single? Ce serait dommage tant cette chanson mérite d’entrer au Panthéon de la pop)

Aujourd’hui, elle révèle la pochette de l’album, et vous savez que sur misteremma.com, on est friand d’analyse de pochettes d’album.

Qu’est ce que cette pochette nous dit sur Lykke Li version 2014?

Pour commencer, petit retour en arrière, rejetons un coup d’oeil aux précédentes pochettes de la suédoises pour avoir un élément de comparaison.

Et Maintenant I Never Learn:

On reste dans le même esprit: noir et blanc, un peu mystérieux. Mais cette fois grand changement, on peut clairement voir le voir le visage de notre amie suédoise.

Que s’est-il passé? La jeune Lykke Li se serait-elle séparé de son manque de confiance en elle? Arrive-t-elle enfin à accepter son apparence (si tant est qu’elle ait un souci avec son apparence)? En tout cas, on ne va pas s’en plaindre. Ce n’est pas tous les jours qu’on voit une suédoise brune.

Pour une fois qu’elle montre son visage, elle darde ses auditeurs d’un regarde des plus complexes. Que veut-elle nous dire? Son regard semble à la fois froid et empreint de tristesse. Lykke Li a déjà indiqué que ce nouvel album a été enregistré suite à une rupture amoureuse. Ces yeux veulent-ils nous compter la douleur qu’elle a ressenti? Elle nous regarde un peu de haut, droit dans les yeux. Elle nous prend à témoin de son malheur.

Ses habits sont là pour en témoigner, elle est en deuil de quelqu’un, de quelque chose. Le voile qu’elle porte la veste noire sont comme si elle allait ou revenait d’un enterrement.

L’élément qui m’interpelle le plus dans cette pochette, ce sont ses mains. Que veut-elle nous dire avec ses mains? Comme une madone, elle semble en prière. La dimension religieuse de la photographie n’aura échappé à personne. On n’est pas loin de la Mater Dolorosa.

Pourtant, il y a autre chose dans ce geste à peine esquissé, comme une invitation naissante à la rejoindre près d’elle. Veut-elle nous confier ses secrets et nous murmurer à l’oreille ce qui lui est arrivée? On voit aussi dans ce geste, comme une protection de son coeur. Il a trop souffert, ce coeur. Elle va désormais le garder pour elle, et son regard nous intime l’ordre de ne pas trop s’approcher d’elle. On peut regarder, on peut écouter, mais on ne peut plus y toucher.

Cette image semble être l’illustration parfaite du premier single Love Me Like I’m Not Made of Stone: une Madone des glaces qui ne demande qu’à être aimée, mais qui en a bavé avant d’arriver à prononcer ces mots : Love me hard until it heats / Will you love my scars so I can heal.

On en vient à l’autre élément marquant: aucune mention du titre de l’album ou de l’artiste. Ce n’est pas inédit mais c’est assez rare pour être souligné surtout dans le monde de la pop. Cela rend le titre de l’album, I Never Learn, encore plus mystérieux. Qu’est ce que c’est femme n’apprendra jamais?

On ne sait pas pour vous mais nous on ressent une profonde empathie avec Lykke Li. A la fois forte et fragile, la jeune femme intrigue.

Elle a posté sur facebook aujourd’hui une photo du tournage du clip de No Rest for the Wicked, le 2ème single de l’album.

On semble encore être dans la même esthétique. Et on a déjà hâte de voir le résultat. On vous laisse regarder la vidéo promo en attendant le vrai résultat: