Ça se demande pas comment on arrive ici, ça change rien de toute façon. Et puis y a qu'à regarder, pour savoir, en général. Peau fripée ? Noyade. Corps Picasso? Bombe.. Cicatrice à la tempe ?...
Hayim, ça fait 15 jours qu'il est là, il s'emmerde, y a rien à faire. « le fait qu'il ne se passe rien est un axiome ». Alors autant ne rien faire avec quelques bières et de la musique le soir, au pub du coin, le « Mort subite ». Sinon, pour la pitance, y a le « Kamikaze ».
« ici, c'est comme avant, sauf que c'est pire ». Hayim, quand il apprend qu'elle est là aussi, Erga, il part à sa recherche, avec Ari., qui le suit, car il a rien de mieux à faire, Ari. A part donner des cours d'interprétation de rêves, bien campé sur ses chevilles gonflées à bloc d'égocentrique nonchalant.
Ils prennent Lihi en stop, avec son sac à dos, à la recherche des responsables du lieu. Ils tombent nez à pneu avec Kneller, qui tient une colo qu'en est pas une. Il cherche son chien, qu'a en fait élu domicile chez un gourou messie, avec villa piscine et mouton à la broche. Pas loin y a la mer, avec une plage pleine de.. ouais.. c'est dégueulasse.. même les prostituées n'y viennent plus.
Y a même, des fois, quand on n'y pense pas, quand on s'en fout et surtout quand ça ne sert strictement à rien, des petits miracles qui arrivent.
Note : aussi courte qu'un pitch de 80 pages format poche découpé en 26 chapitres.
Sinon, sur le thème, y a mieux (si si, assurément) :