Il paraîtrait....

lundi 24 mars 2014

- que la Corée du Nord a procédé samedi passé, il y a deux jours donc, à peine, selon l’heure du jour dit qui est ce jour-ci, aux tirs d'essai de 30 missiles à courte portée vers la mer. C’était volontaire. Ils ont visé. Je précise. Les missiles ont été tirés entre 4 heures et 6 heures, heures locales, depuis la côte orientale nord-coréenne vers la mer du Japon. Qui s’y baignait ? Surtout à cette heure ! Qui visaient-ils ? S’ils ne l’ont pas raté, soit on ne le saura jamais, soit on compte les manquants. Peut-être un plombier ou un informaticien qui voulait s’échapper du pays. D’aucuns voudraient penser à une démonstration de force visant l’ennemi de toujours, la Corée du Sud, voire leurs alliés américains. Je me gausse du faux avis. Lorsqu’on se met le doigt dans l’œil jusqu’au coude, on prend le risque de se luxer le coude.

- qu’un petit avion s'est écrasé au décollage, sur un aérodrome près de Brisbane, dans l'est de l'Australie, et qu’il a pris feu, tuant ses cinq passagers, le pilote et quatre parachutistes. Certains affirment qu’ils auraient vu des groupes entiers de grappes d’assemblées de personnes applaudirent devant le crash, sous prétexte, qu’ici, au moins, on savait où était l’avion, suivi par une autre foule qui hurlait pour exiger qu’on renomme l’humour noir en une autre couleur, précédée d’un homme seul qui répétait en boucle que 100% des morts dans un crash aérien sont montés dans un avion, lui-même poursuivi par un kangourou parlant qui affirmait que des piétons n’ayant jamais pris l’avion pouvaient très bien se prendre une carlingue sur le crâne. Mais je doute, personnellement, de la véracité de ces faits. Lorsqu’on se met le doigt dans l’œil jusqu’au coude, on prend le risque de se luxer le coude.

- que les services secrets français sont soupçonnés par le Canada d'opérer une vaste opération de piratage informatique, grâce à un implant espion portant le nom de Babar. Ne sont-ils pas caustiques, nos James Bond, enfin, nos Jean Bond, de Bayonne ou d’ailleurs ? Mais reprenons les faits. Sa mère est tuée par un chasseur, Babar l'éléphanteau quitte sa jungle et arrive dans une grande ville où il se lie d'amitié avec la Vieille Dame qui pourvoit à son éducation. Ensuite, il retourne dans le clan des éléphants et après à la mort du roi, pour avoir déjoué les plans du chasseur et libéré les siens, Babar est couronné roi. C’est clair, non ? On parle ici de la mère patrie, d'Obama, de Poutine, de l’Otan et de Michel Drucker. Moi, ça me semble limpide. Trop forts, les espions français ! Lorsqu’on se met le doigt dans l’œil jusqu’au coude, on prend le risque de se luxer le coude.