Da Vinci’s Demons // Saison 2. Episode 1. The Blood of Man.
Je pense que j’étais peut être l’un des rares à avoir apprécier la première saison de Da Vinci’s Demons mais peu importe, je suis très heureux de retrouver la série pour une
nouvelle saison (qui pourrait être la dernière si les audiences ne sont pas meilleures que celles de la première saison). David S. Goyer a tout même créé un truc assez
intéressant avec sa série tout en donnant à son héros une étoffe mélangeant ce qu’il sait faire. Peu importe si l’histoire a été réécrite car tout comme Reign (dans la veine des
séries historiques pas toujours fidèle à la vraie histoire), ce que j’attends de Da Vinci’s Demons c’est d’être diverti. Et le résultat est encore une fois réussi. Ce premier
épisode fonce droit dans le mile avec ce que j’attends de la part de la série. C’était de la pure fiction jouissive, confrontant Da Vinci avec ses propres démons (ceux qui donnent à la série son
nom, tout simplement). Goyer n’a de toute façon jamais dit qu’il voulait donner une leçon d’histoire. Le seul truc qui manque à Da Vinci dans Da Vinci’s Demons
c’est un homme dans sa vie. L’an dernier la série avait déjà exploré sa bisexualité mais c’était trop faible, pas suffisamment marqué.
Du coup, Da Vinci’s Demons est une série d’héroïc-fantasy assez jouissive qui ne cherche pas à nous prendre la tête. Cet épisode prouve d’ailleurs à quel point le divertissement
est au coeur des esprits chez Goyer. Cet épisode était assez complexe tout de même dans le sens où l’on va part légèrement dans tous les sens. Ce n’est pas un reproche que je
fais à la série, surtout que celle-ci s’en sort royalement bien. On reprend donc six mois après les évènements de la fin de la première saison. Les premiers épisodes vont donc se concentrer sur
la manière dont les personnages se sont retrouvés je suppose. Riario est toujours à la recherche du Book of Leaves. Tout cela promet encore de très bonnes séquences d’action par la suite je
suppose alors que cet épisode fait pas mal de mise en place. C’est de toute façon le but même de Da Vinci’s Demons, que de faire de la mise en place. C’est bien loin d’être un
reproche que je fais à la série étant donné que celle-ci ne s’en sort pas trop mal jusque là. L’histoire entourant Da Vinci et Florence me plait cependant légèrement plus.
Da Vinci - « All those nights dissecting corpses Andrea, they're about to pay off. »
Notamment car je préfère Da Vinci au reste des membres du casting de Da Vinci’s Demons. Surtout qu’entre deux saisons il n’a pas perdu de son mordant. Le personnage est toujours
aussi fun et accessoirement drôle par moment. Toute la partie plus scientifique de l’épisode (cette histoire d’intestin de mouton) était légèrement dégoutante. Mais bon, de toute façon ce n’est
pas du tout ce que je préfère dans cette série, bien au contraire. Afin de sauver Lorenzo, Leonardo va bien évidemment halluciner et nous plonger dans ses propres démons. Si l’an dernier c’était
sous opium, ce sera cette année au travers d’une expérience proche de la mort. De toute façon tout le monde devait survivre, ce n’était pas possible autrement. Mais je dois avouer que j’ai
beaucoup aimé voir Leonardo proche de la mort. Pour ce qui est des intrigues plus papales (notamment avec la famille Borgia : Lucrezia par exemple et les Medici) la série
parvient à relancer l’intérêt. Je ne m’y attendais pas vraiment, surtout que cela avait parfois tendance à devenir une faiblesse de Da Vinci’s Demons.
Mais forcément, les Medici sont une famille terrible qui règne sur Florence et sème le trouble dans la papauté. Da Vinci’s Demons délivrait donc ici un retour assez réussi avec
tout un tas de bonnes choses pour la suite des aventures de Leonardo. On ne peut pas encore tout comprendre, notamment car il y a pas mal de choses à raconter mais le tout fonctionne terriblement
bien et c’est tout ce que je pouvais attendre de la part de Da Vinci’s Demons.
Note : 6.5/10. En bref, un retour réussi pour une série fun et distrayante.