Raising Hope // Saison 4. Episodes 18 et 19. Dinner with Tropes / Para-Natesville Activity.
Alors que cette année j’avais tendance à perdre complètement confiance en Raising Hope, j’ai l’impression que sur la fin de la saison le meilleur est revenu me hanter. Cela ne
m’arrange pas forcément car j’aurais presque préféré quitter Raising Hope sur une mauvaise note que sur une bonne note. La série va encore plus me manquer. C’est terrible car
l’annulation annoncée par FOX était de toute façon pressentie mais j’avais presque envie de croire qu’une saison 5 de Raising Hope était plausible. Ce que j’ai
adoré dans « Dinner with Tropes » c’est dans un premier temps à quel point la série sait se moquer de son propre destin. Notamment quand il s’agit de parler de la série
préférée de Burt qui a été déplacée au vendredi (« A crisis is when they move your favorite show to friday night. I don't know whether Booth and Bones are still boning on
Bones »). Ils sont malins mine de rien et ont aussi eu de la chance que Raising Hope n’ait pas été la seule série remisée le vendredi. Sans parler de son petit
« and then it all ends in a 1 hour episode ». C’est bien pensé et puis cela permet de nous faire rire de quelque chose qui n’est au fond pas si drôle que ça.
Car aussi bien le changement de case que l’annulation, j’ai encore tout ça en travers de la gorge.
En cherchant à amener le monde de la télévision dans cet épisode, alors la série s’amuse énormément. C’est donc l’histoire de Burt et Virginia qui tentent de chanter « Don’t Go
Breaking My Heart » au Téléthon local depuis des années mais malheureusement quelque chose va toujours mal. Il y a quelque chose de touchant chez Burt et Virginia mine de rien et je
pense que c’est leur détermination. Ils croient toujours en ce qu’ils font et c’est aussi ce qui rend le tout parfois très drôle. Comme c’est le cas dans cet épisode. L’épisode ne pouvait pas
nous laisser la dessus uniquement alors ils ont aussi invité Judith Light. Cette dernière que l’on peut aussi voir actuellement dans Dallas, est tout simplement
brillante. Les scénaristes lui ont offert de si belles lignes de dialogues. Sans parler de la scène dans la boîte de nuit qui est brillante (Virginia qui parle en japonais et dit des trucs qui
n’ont rien à voir avec ce qu’elle voulait dire). La relation entre Virginia et le personnage de Judith Light était assez cocasse et surtout bien ficelée. Je ne m’y attendais pas
nécessairement mais c’est aussi ce qui rend le tout réellement intéressant.
Du coup, c’est séance de spiritisme dans Raising Hope. Un choix judicieux dans le sens où la thématique permet clairement de développer à la fois des dialogues efficaces mais
aussi du comique de situation particulièrement bien balancé. L’épisode s’amuse avec le téléspectateur et moi je n’ai pu contenu mon hilarité. Cependant, cet épisode n’est pas un épisode sur des
histoires de fantômes (cela aurait certainement été bien à Halloween mais pas à ce moment de la saison). Mais plutôt une histoire de crise de foi. Virginia va commencer à comprendre sa naïveté ou
plutôt à plonger en plein dedans. Cette histoire de sirène était tellement folle que forcément, il fallait que Virginia tombe la tête la première dedans. Mais dans tout ça, Burt reste aussi
intéressant (« I miss the woman who believed pigs could be policemen or lawyers or porktologists »). Disons que ce que j’aime bien chez Burt c’est le fait
qu’il reste égal à lui-même vis-à-vis de la femme qu’il aime (« Now I see why God never actually made a pig Sasquatch. It’s very time-consuming! ») . Il y
avait tellement de bons ingrédients dans cet épisode mine de rien.
Note : 9/10 et 9.5/10. En bref, du très bon Raising Hope.