un dimanche pour ne pas mourir trop tôt
et quand il fait trop sombre
on s’allonge sur le talus
la solitude comme une épée
l’accord existe
ce battement semblable aux tempes
accepte le fugitif
le centre est là même bordé d’absence
à la lueur des mots
nous veillons au fond des impasses
nous sommes cet absurde
désir de durer
***
Mireille Fargier-Caruso (née en 1946) – Même la nuit, persiennes ouvertes (1998)