Dimanche 2 Mars 2014 a été une date importante pour tout fan du championnat Français: le Classico! D'un côté du ring, l'ogre Parisien qui ne cesse de surprendre par ses impressionnantes statistiques et un jeu à la limite de l'insolence de par sa fluidité. De l'autre côté, les Marseillais porteurs d'un projet comparable à "la Dortmund" (selon les dirigeants) avec l'achat cet été de jeunes joueurs prometteurs et de cadres de la Ligue 1.
Depuis le début de cette saison, certains se plaignent du budget parisien (quatre fois à celui de l'OM) financé directement par le Qatar, d'autres crient au scandale face aux salaires des joueurs parisiens jugés "indécents" (15 millions d'euros annuels pour Zlatan Ibrahimovic) mais la réalité est la suivante: Paris joue bien et l'a prouvé cet soir là devant près de 45 000 spectateurs (dont Nicolas Sarkozy, Pascal Obispo, Teddy Riner et plusieurs grands patrons du CAC 40)
Après 15 minutes très rythmées avec des phocéens très agressifs et un PSG bien timide, nous pensions l'utopie de voir l'OM faire un résultat possible.
Mais c'était sans compter sur un Lucas en feu (notamment son rush sur 70 mètres avec une vitesse de pointe de 33 km/h balle au pied), une charnière défensive Alex-Silva tout bonnement parfaite et surtout une excellente maîtrise du ballon rond (65% de possession, plus de 85% de passes réussies...) notamment grâce à l'efficacité du tandem Motta-Verratti-Matuidi. En face l'OM aura essayé de proposer un jeu basé sur le pressing haut (avec pas moins de 5 joueurs à vocation offensive!), mais leur fébrilité technique associée à une timidité offensive et une volonté de "trop bien faire" aura eu raison d'eux: 2-0 pour Paris au terme des 90 minutes!
Ce match aura surtout prouvé qu'à l'heure actuelle, il y a un monde d'écart entre les deux clubs rivaux (et près de 21 points d'écart à 11 journées de la fin) et que le Classico n'a de valeur que son nom et son passé.