Chicago P.D. // Saison 1. Episodes 8 et 9. Different Mistakes / A Material Witness.
Alors que je suis en retard dans Chicago P.D., NBC a annoncé le renouvellement en grande pompe de la série pour une seconde saison. Ce n’est pas une surprise
étant donné que les audiences sont plutôt correctes pour la chaîne, surtout quand il n’y a pas la concurrence d’une série policière en face. Peu importe, en tout cas après l’épisode très
cross-over de la série et l’épisode précédent, je dois avouer que n’étais pas contre le fait que Voight soit mis en danger volontairement. La série cherche constamment à pousser ses personnages
au bord du gouffre, de leurs propres limites (aussi bien personnelles que vis-à-vis de la loi qu’ils sont sensés faire respecter). Dans « Different Mistakes », notre
équipe enquête sur une histoire de trafic de paris. Cela va permettre à Voight de croiser son ancien partenaire et de créer forcément quelque chose d’intéressant du point de vue de ce personnage.
La relation entre Voight et son ancien collègue cherche à mettre en péril sa place. Il faut dire que depuis le début de la saison il est sur un siège éjectable et que Edwin Stillwell des affaires
internes ne cherche qu’une seule chose : le faire tomber pour de bon. Mais Voight c’est un coriace qui n’a peur de rien. Surtout pas de faire face au destin.
La scène finale de « Different Mistakes » était excellente. En effet, arrêter Voight aussi tôt dans la saison était à la fois une aubaine pour créer la surprise mais
aussi un risque à prendre. Car la série aurait très bien pu se planter avec ce personnage et fort heureusement que ce n’est pas du tout le cas. Au contraire, j’ai été plutôt séduit par la manière
dont tout cela s’articule. Du coup, après avoir été largement séduit par ce que Chicago P.D. tente de nous délivrer, je ne pouvais pas demander mieux de la part de la série.
L’épisode nous emmène aussi bien dans son enquête qu’aux côtés d’Erin. Cette dernière s’occupe de faire en sorte que Nadia devienne clean. Erin est un peu la Sainte Patronne des causes perdues.
Elle est capable d’aider tout de monde derrière son côté légèrement bad-ass. C’est une coriace elle aussi. Sophia Bush est en tout cas beaucoup plus intéressante en flic que dans
cette comédie moisie où elle officiait il y a quelques années pour CBS (Partners pour les intimes). Je suis par ailleurs content de voir Ruzek prendre un peu
plus de place dans la série. C’était nécessaire, surtout quand on le plonge un peu plus dans l’univers de la police.
Ruzek de son côté va se faire voler son téléphone (il faut dire qu’il a tout fait pour se le faire piquer) alors qu’il était en train de recevoir des photos cochonnes de sa petite amie. Il va donc poursuivre le jeune voleur. Ruzek est capable de courir plus vite que le métro. Vous pensez que c’est possible dans la vraie vie ? C’est tout de même assez surréaliste mais l’école de police de Chicago doit être la meilleure école du monde si c’est le cas. Je vais peut-être aller demander à Ruzek son secret pour courir aussi vite qu’Usain Bolt. Je ne sais pas, peut-être qu’il a une solution. Bien évidemment, l’intrigue était un peu simpliste, surtout que cela va l’emmener jusqu’à une histoire de famille de voleurs de portables qui les revendent ensuit à un gang afin de pouvoir manger à leurs faims. C’est triste et pas bien à la fois. Chicago P.D. ne cherche pas pour autant à siffler une morale ce qui m’a donné confiance en la série. Plus ou moins. Finalement, Jay et Jin forcent aussi de bonnes choses dans l’épisode ce qui permet de tout interconnecté et de tout faire rutiler. C’est efficace et je ne demande pas plus. Tout cela me fait en tout cas extrêmement plaisir.
Note : 7/10. En bref, deux solides épisodes de Chicago P.D..