Baisse de la production ovine en 2013
En 2013, dans un contexte de baisse des effectifs ovins dans les exploitations, la production ovine est inférieure de 3% à celle de 2012. La progression des importations d’ovins vivants n’a pas permis de compenser la baisse des abattages et des exportations d’ovins vivants. Face à une baisse de la demande, la consommation a reculé de 3% sur l’année, les importations de viande ayant baissé de 3%.
En janvier 2014, les abattages d’ovins de réforme progressent alors que ceux d’agneaux diminuent légèrement. Le cours moyen des agneaux reste soutenu par le manque d’offre dans les exploitations.
Source : Agreste Conjoncture - Animaux de boucherie, février 2014 - Ovins n° 02/11
Un gros mensonge
On est donc bien loin des affirmations très optimistes, des Jeunes agriculteurs (JA), de la FNSEA, de la FNO et autres chambres d’agriculture, aveuglés par l’épouvantail “loup”, dans le document "Le loup, 10 vérités à rétablir, la fin annoncée de l’élevage des moutons et une menace pour tous les animaux élevés en plein air".
« Aujourd’hui, la situation évolue favorablement et les éleveurs peuvent redresser la tête. En effet le marché mondial est mieux orienté, avec une baisse de production chez nos concurrents (Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni) et une consommation mondiale de viande ovine qui s’accroît. Les débouchés s’améliorent pour les agneaux français et le prix déjà élevé depuis 3 ans devrait continuer à s’orienter favorablement. »
car
- En janvier 2014, les abattages de brebis supérieurs de 5% à ceux de janvier 2013
- En 2013, la consommation de viande ovine en repli de 3%
- En décembre 2013, la production ovine inférieure de 5% à celle de 2012
- En décembre 2013, les importations de viande ovine légèrement supérieures à 2012
Lire
- Bilan 2013, perspectives 2014 et solutions durables pour la filière ovins-viande française
- Oui, l'élevage de montagne résiste bien si on ne lui impose pas le loup (7)
- Loup 10 vérités à rétablir