C’est lors du « Play it Safe Day », qui est la journée mondiale annuelle dédiée à la prévention du piratage, que Microsoft a publié les résultats de l’étude conjointe IDC/National University of Singapore (NUS). Cette étude, réalisée dans 16 pays, évalue le lien entre le piratage de logiciels et les menaces en matière de cybersécurité et estime les pertes qui en découlent pour les consommateurs, les entreprises et les gouvernements.
Voici les principaux enseignements de l’étude :
Les consommateurs et les entreprises ont 1 chance sur 3 de faire face à un malware lorsqu’ils installent un logiciel piraté sur leur PC ou lorsqu’ils achètent un PC avec un logiciel piraté pré-installé.
Parmi les personnes utilisant des logiciels piratés, 30% mentionnent des problèmes de sécurité (virus, échecs, spams…)
En France, le piratage des comptes personnels (emails, réseaux sociaux, bancaires) constitue la 1ère des craintes liées à l’infection de logiciels (65%).
IDC estime qu’en 2014, les entreprises dépenseront près de 500 milliards de dollars (360 milliards d’euros) à cause des malwares présents dans les logiciels piratés, dont :
127 milliards pour gérer les problèmes de sécurité
364 milliards pour gérer les violations de données
Pour les pouvoir publics, la perte de données économiques sensibles est la 1ère des craintes liées au cyber terrorisme (59%), suivie de près par l’accès frauduleux à des informations classées confidentielles (55%) ou les cyber-attaques sur des infrastructures clés (55%).
Les coûts estimés pour lutter contre les malwares présents au sein des logiciels piratés s’élèveraient à 50 milliards de dollars (36 milliards d’euros) pour les gouvernements.