Deux parcs nationaux – Toubkal et Ifrane – ont été retenus par le Haut-commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification dans le cadre d’un projet méditerranéen pour la biodiversité dénommé « Promotion de la valeur des zones clés pour la biodiversité à travers l’implication des organisations de la société civile dans leur conservation et gestion en Afrique du Nord ». L’annonce du choix des deux parcs a été faite mercredi à Marrakech.
Ce projet s’étalant de septembre 2013 au même mois en 2015, d’un coût de 3,2 millions de dirhams, vise à renforcer le mode de gestion et de gouvernance des espaces protégés et des zones clés pour la biodiversité dans le Hotspot de la Méditerranée. Il a été mis en œuvre par le Centre pour la Méditerranée de l’Union mondiale pour la nature (UICN-Med) dans quatre pays nord-africains: l’Algérie, la Libye, le Maroc et la Tunisie. L’UICN-Med l’a présenté en présence de représentants d’ONGs et associations locales.
L’objectif, selon le directeur de l’UICN-Med, Antonio Troja, est d’améliorer la gestion des zones clés de biodiversité en méditerranée à travers une gestion participative qui implique les populations locales et les ONG œuvrant dans le domaine de la protection de l’environnement. Pour Troja, les deux zones clés de la biodiversité retenues au Maroc vont constituer un modèle pour la coopération entre les quatre pays du Maghreb impliqués dans cette initiative.
Pour Amhaouech Zouheir, chef de la division des parcs et réserves naturelles au Haut-Commissariat aux eaux et forêts, l’intérêt du projet, réside aussi dans son volet de la recherche scientifique compte tenu de la volonté du Haut-commissariat à instaurer une coordination étroite avec les institutions de la recherche scientifique, notamment en ce qui concerne le suivi et l’évaluation de l’impact des changements climatiques sur les écosystèmes naturels.