Après avoir remisé ton hippomobile dans une sombre ruelle, tu te pointes au DNA, esthétiquement relooké, en effet l'antre rock'n roll programme deux bands prometteurs
Google, farceur, t'envoie vers an Edwardian musical comedy datant de 1909, à voir la tête des kets constituant le groupe ils semblent plutôt avoir vu le jour en 1999!
Pour les soutenir: papa, maman et la moitié du lycée Maurice Herlemont, à cinq minutes du coup de sifflet du cousin de Serge Gumienny, les gamins ne peuvent dissimuler une compréhensible fébrilité, le plus jeune consultant son tic tac toutes les 25 secondes...
Ton sourire narquois disparaîtra dès les premières notes de la première salve, 'Get low' sur la playlist!
Lucas Soler-Rico: Guitare et chant/Giovanni Di Leo: Guitare, back voice/Rodrigue Meurant: Basse/Romain Eloy: Batterie, back voice ( La Louvière, naissance en 2011) travaillent dans le lourd et le sérieux,un alternative rock tendance metal qui ne peut te laisser indifférent, tu y ajoutes un refrain addictif...get low, get low... et tu ne t'étonnes pas de voir à tes côtés de jeunes têtes headbanger et des baskets neuves battre la mesure.
Ces jeunes loups ne sont pas des moutons!
En consultant leur fiche de travail tu distingues la Taverne du Théâtre, normal pour des locaux, mais aussi le Barzanova à Houdeng, le Freedom Festival à Carnières ou le Phoenix à Mons!
'Redemption' sera tout aussi massif et te dirige tout droit vers l'enfer malgré le titre.
Du old skool heavy metal avec des relents Red Hot/ crossover qui secoue!
Lucas propose 'Another road', légèrement plus mélodique puis un virage groovy avec 'Human Weapon'.
Il n'y a pas à dire la cité du bon Gobert regorge de talents en commençant par Romano Nervoso et Dr Voy.
Sur scène, les collégiens assurent tels des pros, Giovanni, le premier à se débarrasser de son T-shirt, a tout du guitar hero, le bouclé Lucas est du style shouter with balls, tandis que le copain de Chimène et le gars du Latium font leur boulot sans fioritures.
'I found my world' pilonne méchant, la dernière, 'Am I living?' débute en sourdine avant une déflagration vicieuse.
L'organisation leur montre qu'ils ont droit à un titre supplémentaire, Rodrigue, ravi, ose un saut Sotomayor pour aboutir dans le public, la troupe tire le morceau en longueur et le pousse dans ses derniers retranchements avant de ranger l'artillerie.
Super petit band!
My Diligence
Le cocher, après une chevauchée fantastique, perturbée par une bande d'Apaches belliqueux, a déposé quatre cowboys au DNA, pas de Dallas, elle est montée avec un local pour une passe à 1000 balles, donc le cousin de Popeye, le tatoué, John Sailor ( guitar/chant) - François Peeters ( guitar) -David Duré ( basse) - Gabriel Marlier ( drums), après avoir déposé leurs colts au vestiaire et promis de cracher dans le bassin métallique prévu à cet effet, investissent le podium.
Ces poupins visages ne te sont pas étrangers , Gabriel, pas un poids plume, tu l'as vu chez Altamontt ou Minimal Compact et récemment chez Subsonic Hornet, David également chez Altamontt et auparavant chez Suture - un détective assure qu'il a connu un François Peeters de Huy grattant pour Torn in my Pride, on dit ça, on dit rien... le même affirme que John Sailor est une fausse identité, d'après lui le barbu se prénomme Loïc et serait lui aussi hutois... jusqu'ici Anne-Marie Lizin n'a rien confirmé.
Genre, tu questionnes?
On a trouvé cette diligence au rayon stoner/hard avec quelques senteurs hardcore!
Pas de soundcheck, d'emblée dans le vif du sujet , ' The Escapist' que tu peux entendre sur le EP 'Who killed the driver'.
Collées face au podium, deux ou trois nanas pas farouches entament une danse amérindienne athlétique en invitant les visages pâles pacifiques à les imiter.
Le produit proposé laboure grave et déchire un max, certains citent Clutch, d'autres Corrosion of Conformity, on a plus tendance à les croire que le petit malin qui nous glisse Daft Punk.
Bonsoir, on est My Diligence et on vient de..euh, d'ici, en fait!
'Girls of the fight', pendant que les gonzesses continuent leur séance d'aerobics, tu avises RickyBilly au comptoir et tu essayes de te camoufler dernière la gentille Roxane, pas de bol, l'infâme
a repéré ta présence et vient te causer du
Tu prétextes avoir besoin d'un autre angle pour les clichés et tu t'esquives.
Le stagecoach poursuit sa route sur une piste poussiéreuse, ' Stay from burial', du rawk'n rawl pouvant servir lors d'une incinération.
Les suivantes, 'Teases the hole' et 'Devil Mind' ne seront pas moins remuantes et toujours aussi viriles, à la grande joie d'une assistance dans laquelle t'as reconnu Titi, un voisin de Tintin.
Sais pas à qui ou à quoi Gabriel pense pendant qu'il tabasse ses fûts mais l'expression ' une frappe de bûcheron' lui va comme un gant, 'Trust in death' s'appelle cette barcarolle.
Le 'Dead Wolf' a agonisé pendant des heures avant qu'un pistolero ne vienne l'achever d'une balle entre les oreilles.
Tu comprends enfin pourquoi un touriste à l'accent incompréhensible te parlait de Wolfmother.
RickyBilly marmonne à ton oreille, tu piges que dalle en répondant ja, ja...
Du coup il vient écraser les pédales de David car la petite lampe orange qui clignotait sans cesse l'énervait !
' Hurricane', me semblait bien que le vent s'était levé sur le désert, quel blizzard!
Quand t'es dans le désert
Depuis trop longtemps
Tu t'demandes à qui ça sert
Toutes les règles un peu truquées
Du jeu qu'on veut t'faire jouer
Les yeux bandés...
T'as raison, Patrick, le plus moche c'est l'absence de bar...' Drive in the desert', ça craint!
Une dernière rafale en mode matraquage continu, ' Long time hero', et la diligence reprend la route.
Solide concert!
PS:My Diligence joue au B52 ( Eernegem) with special guest Willy Willy , le 22 mars!