" Si je m’engage en politique, c’est pour l’amélioration de l’économie. Je pars aussi du principe que nous sommes aussi forts et même meilleurs que n’importe qui "
Pierre Karl Péladeau
Comme tous les fils qui marchent dans les pas d’un père riche et célèbre, il a eu un jour à se faire un prénom. Le jeune loup a connu son baptême du feu en France, quand il a acquis à vil prix le plus gros imprimeur du pays, Didier, croulant sous des dettes atteignant un milliard de dollars à 21 banques. Il a dû négocier un arrangement avec chacune d’entre elles. D’abord, elles s’y sont opposées, mais ellles ont fini par céder aux arguments du dauphin. À Montréal, sa victoire n’était pas passée inaperçue. D’ailleurs, dans l’entourage du fondateur, personne n’a jamais douté que ce serait Pierre Karl qui enfilerait un jour les chaussures de son père.
Autre point en commun : l’attrait pour le magasinage d’entreprises. Faire des acquisitions a toujours été la marque de commerce de Quebecor, et cela est d’autant plus vrai depuis que Pierre Karl Péladeau est aux commandes.
Depuis l’an dernier, Quebecor a fait les plus importantes acquisitions de son histoire : la chaîne de journaux Sun (un milliard de dollars), deuxième groupe de presse au pays, et l’imprimerie américaine World Color (2,9 milliards de dollars US), rebaptisée Quebecor World, la plus importante imprimerie au monde.
Depuis l’arrivée aux commandes de Pierre Karl, les actionnaires n’ont pas bronché, signe de confiance. Le premier bulletin annuel de l’héritier est éloquent : en 1999, l’entreprise a enregistré un chiffre d’affaires record de 10,8 milliards de dollars (une hausse de près de 29 % par rapport à l’année précédente) et le bénéfice a presque triplé. Un demi-siècle après sa création, Quebecor est devenue une multinationale qui compte 60 000 employés. Le successeur semble avoir fait sienne la devise de son père : «jouer pour gagner».
Lorsque que Quebecor a acquis Videotron, nombreuses sont les personnes ayant été surpris de voir que le gars du cable, celui qui venait faire l’installation, était accompagné de Pierre Karl Péladeau qui venait étudier et comprendre le service qu’il offrait aux consommateurs.
Aujourd’hui, Pierre Karl Péladeau fait du porte à porte encore une fois pour étudier, comprendre et surtout prendre le pouls des citoyens qui veulent un Québec en meilleure santé économique.
Néophyte en politique, il aurait l’ambition de remplacer Pauline Marois à la tête du Parti québécois, celle qui venait de tout faire pour qu’il s’engage. Devant cette hypothèse incongrue et fortement prématurée, PKP a répliqué par un grand respect devant celle qu’il a appelée plusieurs fois avec déférence "madame la première ministre". On voit que Pierre-Karl a de la classe et qu’il veut faire ses classes.
L’homme reste fidèle à ses convictions
Au lendemain du Débat des Chefs, Pierre-Karl Péladeau à eu l’occasion de présenter sa vision des Libéraux et lorsque nous écoutons attentivement les propos qu’il a tenu en conférence de Presse, la première pensée fut celle de cette citoyenne qui nous faisait découvrir Libéraux.net ou une profonde analyse des actions des Libéraux était éloquente du danger qui guette la population.
OUI à un homme qui mettra l’économie du Québec au premier rang de ses préoccupations!
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