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Quelle mémoire ? Annie Ernaux (3/3)

Publié le 15 mai 2008 par Sheumas
   Le livre d’Annie Ernaux revient sur mai 68 et montre aussi qu’il n’y a pas de mémoire sans mémoire collective. Pour pouvoir s’attacher à un livre autobiographique, le lecteur doit en effet, selon l’expression employée par Finkelkraut « écrire à côté ». Dans ce cas précis, l’écrivain mêle le politique à sa propre histoire personnelle et à celle de ses proches forcément bousculée par « les événements ».

   Pour y voir Clerc s’attache à d’autres dimensions, celle du familial, du sentimental et de l’imaginaire, autant de moyens de coller à une enfance puis à une adolescence marquée par certains motifs reproduits dans l’âge adulte. Qu’en est-il alors du politique ? Du sociologique ? Pas grand-chose, il est vrai, ce qui montre que tout travail autobiographique opère des choix et qu’au risque de la dispersion, il vaut mieux choisir cette voie.


Loft History 2084 (7) : lofters et Ionesco...

par Eric Bertrand


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