Pour nous, voter « à gauche », c'est voter Stéphane Gatignon

Publié le 21 mars 2014 par Catherine Laccoureye @Municipale93270

A sevran, deux listes s'opposent. Beaucoup d'électeurs ont du mal se s'y retrouver... Gauche contre gauche, pas facile de comprendre les enjeux de l'élection au niveau municipal... Au final, ce n'est pas si compliqué que cela.

D'un côté la liste Front de gauche de Clémentine Autain :

  • Le PCF
  • Le Parti de gauche
  • Ensemble [Mouvement pour une alternative de gauche, écologiste et solidaire né en novembre 2013]
  • L'Ecologie autrement
  • Le MRC (Mouvement républicain et citoyen)

De l'autre, la liste de rassemblement de Stéphane Gatignon qui fait sur ce blog l'objet de notre soutien

  • Europe Ecologie Les verts
  • Parti Socialiste
  • Parti Radical de Gauche
  • Sevran à Gauche
  • Sevran Ecologie
  • Mouvement Unitaire Progressiste

D'un côté une liste qui refuse toute alliance avec les socialistes - même si sa leader a oeuvré de 2001 à 2008 comme conseillère de Paris dans l'équipe de Bertrand Delanoé...

De l'autre une liste qui propose une large alliance de gauche permettant un vrai débat démocratique sur les enjeux locaux.

D'un côté la suppléante de François Asensi qui depuis des mois, en guise de campagne, salit le maire et son équipe... Lui reproche ses réussites pour obtenir des moyens dédiés à la sécurité et les finances auxquelles les sevranais aspirent...

De l'autre la liste d'un maire qui se bat depuis des années pour demander plus d'égalité entre villes pauvres et villes riches, déploie toute son énergie pour obtenir les finances auxquelles notre ville a droit et y réussit. Notamment en mettant François Asensi - mentor de Clémentine Autain - de verser à notre ville les aides prévues dans le cadre de l'intercommunalité.


Car voilà au fond ce qui sépare la gauche de l'une de la gauche de l'autre. Clémentine Autain est avant tout la supléante de François Asensi, président de la Communauté de communes, qui contribue depuis quelques années aux difficultés financières de Sevran. [Lire la lettre de Stéphane Gatignon à François Asensi ci-dessous].
 

Il serait bon de s'en souvenir en allant voter pour la gauche représentée par Stéphane Gatignon les 23 et 30 mars prochain. Une gauche tournée vers l'avenir de notre ville, par son désenclavement et la place qu'elle prendra dans la création de la Métropole du Grand Paris le 1er janvier 2016.
 

Le 23 mars 2014, votez Stéphane Gatignon pour donner de l'avenir aux sevranais

Lettre de Stéphane Gatignon à François Asensi le 08 02 2011

Monsieur le Président,
La présentation à nos services de la programmation budgétaire 2011, privant Sevran d'un million d'euros du fonds de concours de la Communauté d'Agglomération Plaine de France, a provoqué l'écœurement des cadres municipaux présents.
Je n'ose penser que cette décision s'inscrit dans la continuité de l'agressivité que vous manifestez à mon égard depuis quelques temps, malgré nos liens personnels et anciens. Si cela était le cas, les Sevranaises et les Sevranais seraient les victimes co-latérales de votre agressivité hors de proportion.
Je ne peux cependant m'empêcher de rapprocher ces faits de votre lettre du mois d'août m'informant que vous nous retiriez le bénéfice de votre réserve parlementaire (pour celles et ceux qui en ignorent l'existence, voici ce qu'est la réserve parlementaire) pour la création d'une crèche, rue de Livry. C'est aussi à rapprocher de vos allégations dispensées dans la circonscription selon lesquelles les Tremblaysiens paieraient des impôts locaux pour les Sevranais. Opposer ainsi nos concitoyens les uns aux autres est dangereux.
Faut-il vous rappeler que les ménages tremblaysiens paient un taux de taxe foncière de 17% supérieur à la moyenne des villes de la strate de votre commune, alors que les ressources de Tremblay-en-France sont supérieures de 40%  à la moyenne de la dite strate ?
Auriez-vous décidé de frapper Sevran à la caisse ?


Le goût des responsabilités qui est le vôtre, celui d'un Député, Maire, Président de syndicats intercommunaux, Président du Conseil de Surveillance de l'hôpital Robert Ballanger, Président de la Communauté d'Agglomération, n'est-il pas éloigné de telles mesquineries politiciennes ?
Cela serait insignifiant si l'avenir de notre ville n'était en jeu, celui de nos concitoyens qui subissent les effets de la crise sociale, économique, aggravée par les inégalités financières territoriales dont sont victimes tous les Sevranais.
Avec la mise en place de l'intercommunalité, nous avons voulu faire vivre une véritable solidarité entre nos villes, lutter contre les inégalités, les injustices, maîtriser notre aménagement, construire une ville agréable, moderne, dynamique, agir ensemble pour avancer vers une meilleure répartition des richesses. Sevran, Tremblay-en-France, Villepinte, c'est le début d'une intercommunalité plus grande, reliant les pôles aéroportuaires de Roissy et du Bourget.
Je vous rappelle que lors des discussions préparatoires à la mise en place de la Communauté d'Agglomération, il avait été dit et acté que la solidarité serait un pilier de notre édifice commun avec un fonds de solidarité intercommunal pour permettre à Sevran et Villepinte de rentrer dans leurs comptes.
Ce fonds de solidarité était abondé par les dotations de l'Etat à notre agglomération et devait être pérenne. Cela représentait un million d'euros pour Sevran.
Boum patatra ! Vous avez subitement décidé, en accord avec vous-même, que ce fonds n'existerait pas, et que ce serait directement la ville de Tremblay qui financerait la solidarité à travers un fonds de concours aléatoire de l'Agglomération pour les villes de Villepinte et Sevran. Et voilà qu'aujourd'hui, vous dites à votre entourage que vous ne verserez plus la somme à laquelle Sevran a droit. C'est le fait du Prince !
Vous savez bien que Sevran a un budget de 35% inférieur à ceux des villes de même strate, alors que celui de Tremblay-en-France est de 40% supérieur. Cela se traduit par d'importantes inégalités en matière d'équipements, de services rendus à la population, malgré tous les efforts que nous déployons pour améliorer les conditions et cadre de vie des Sevranaises et Sevranais.
L'expression de la solidarité que nous voulions devait se traduire par des actes forts, marquants et pérennes. C'est le contraire qui s'amorce aujourd'hui provoquant émotion et inquiétude, notamment chez les cadres communaux qui avaient mis, comme nous, beaucoup d'espoir dans l'intercommunalité, et qui voient leur travail remis en cause par une décision inique.
L'intercommunalité n'avance plus. Les compétences communautaires ne sont toujours pas définies alors que nous avions décidé qu'elles le seraient en juin 2010. Le S.C.O.T.(schéma communautaire d'organisation du territoire), élément indispensable à la cohésion et à l'aménagement de notre territoire, n'a pas vu le jour.
Monsieur le Président, Maire, Député, je suis accablé et effrayé par votre comportement ou plutôt, cher François, par ton comportement. Au delà de la violence et de la haine des propos que tu tiens à mon encontre, je trouve inacceptable que tu prennes une ville, une population en otages, alors que tu en es le député depuis plus de 30 ans!
Cher François, tu le sais, ce million d'euros est fondamental pour Sevran. Un million en moins, c'est l'étranglement financier des Sevranais, de leur Conseil Municipal et de leurs agents communaux.
Au nom des valeurs de justice sociale, d'égalité républicaine et de partage des richesses qui devraient être les nôtres, je te demande avec force de revenir sur ta décision, de créer le fonds de solidarité intercommunal abondé par des fonds d'Etat alloués à notre agglomération, et d'inscrire au budget de la Communauté d'Agglomération, le million d'euros dû à notre ville.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de mes respectueuses salutations.
Le Maire
Stéphane GATIGNON