au 11 de la rue des cheminées de fées.
Nous sommes à Göreme. Depuis 2 jours nous ne savons plus ou regarder, chaque pierre est une surprise, chaque maison une découverte.
Une ouverture dans un rocher dissimule une église merveilleusement peinte.
Dés que l’on prend de la hauteur, à l’infinie, ces étranges formations, restes d’une terrible catastrophe, l’explosion d’un volcan qui déposera là plus d’un kilomètre de cendre et un mètre de basalte.
Puis des hommes, pour se protéger du froid, puis des persécutions, puis des razzias arabes ou croisées, puis pour protéger les colombes, principal vecteur de croissance de leur vigne et de leur vin, creusent cette pierre tendre, ces cendres dures. De là naissent de stupéfiantes merveilleuses, d’agréable et chauds foyers mais aussi des plantations laissées à la discrétion des chiures de pigeons.
Les plus incroyables formations, chapeautées de leur couche de lave se nomment cheminées de fées. Une chose est sur seul le petit peuple a pu sculpter ce paysage, l’homme lui n’en a réglé que les détails.