Ayant un peu de temps ce matin après un rendez-vous, j'ai dévié ma route pour emprunter les petites rues de Saint Amand qui mènent à la forteresse de Montrond. J'ai dépassé la maison qui abrite les locaux du cercle d'archéologie (décidément, ça me poursuit, je vous expliquerai pourquoi très prochainement) et me suis engagée sur le chemin en pente douce qui monte vers les ruines. Je me suis assise sur un banc. Les petits oiseaux gazouillaient, le soleil me chauffait le dos. Je me suis relevée au bout de quelques minutes de méditation et me suis retournée. En redescendant les marches, j'ai embrassé d'un regard nouveau le panorama. De la colline, on domine toute la ville. On la sent proche sans y être vraiment. Je suis repartie.
Dernièrement, je vous avais conseillé d'aller visiter Saint Amand, puis de vous enfuir. Je revois mes positions. Le quartier de la forteresse n'a rien à voir avec le centre-ville un peu morose et figé. Ici, le temps s'est arrêté au début du XXème siècle, voire à la fin du XIXème. Ou alors nous sommes plein sud et nous ne nous en étions pas rendu compte. Je m'installerais bien pour boire un lapsang souchong dans l'un des jardins de la rue Mazagran...
Bientôt, donc, une visite digne de ce nom de la forteresse de Montrond !