Avant le déluge de bouillasse médiatique qui se répand depuis maintenant deux semaines en vagues successives à travers tous les orifices médiatiques possibles, j’étais un modeste promoteur immobilier à Tel Aviv. «Au début, j’ai cru à une blague. Mais après avoir été mis au courant de tous les détails de cette affaire j’ai commencé à rire jaune. Ensuite, j’ai reçu un mail du Canard enchaîné qui m’a envoyé une copie de ce qui devait être édité»
J’ai alors découvert avec surprise que quelqu’un que j’avais perdu de vue depuis longtemps, et avec lequel je n’avais plus de relation d’aucune sorte, avait utilisé mon identité pour rendre service à son illustre client… J’ai donc téléphoné à Me Herzog pour avoir des explications et ses réponses furent particulièrement évasives… Il prétendait que c’était le fruit du hasard, que je n’étais qu’un vulgaire anonyme parmi tant d’autres, que mon nom lui était venu spontanément à l’esprit, ce qui m’a blessé, car j’ai bien senti à son ton si supérieur qu’il me méprisait.
Tombé à mon insu dans une histoire qui n’est pas la mienne, naïvement, "j’aurais aimé une lettre d’excuse de Maître Herzog ». Mais «Vu son indifférence, j’ai l’impression d’être un pion dans un sac de détritus» «Je n’ai pas la vocation à me trouver au devant d’une scène politique qui ne m’intéresse pas." Mes activités professionnelles et ma vie privée sont très affectées par cet événement auquel je suis totalement étranger. j’aimerais donc vivement retourner dans le juste anonymat qui fut le mien. j’en ai marre d’être assailli de toutes parts, d’être l’objet de tant de curiosité, voire d’intrusions dans ma vie privée , comme si l’on chassait un lapin. Je voudrais donc notamment lancer un appel de détresse à tous ces adeptes de twitter qui se croient tellement spirituels en ajoutant mon nom de famille à leur pseudo. Aimeriez vous que votre propre patronyme soit utilisé de la sorte comme sujet de plaisanterie, soit aussi constamment raillé, au point que les membres de votre famille commencent à vous en vouloir, et songent à en changer ?
Je vous demande de vous arrêter.