Jesaistout, le chat, savait bien où chercher en cas de doute

timide, tardive, mais malgré tout méritante tentative de contre-attaque à l’hégémonie wikipédièsque de la part d’un géant culturel français.

Contre-attaque en rouge et violet, ne concédant aux contributions des utilisateurs qu’une part légitimant le contrôle des articles de base. Rapidement quelques limites : l’opacité des url qui va gravement limiter l’échange de liens, le manque de préparation dont a souffert le site lors de son lancement, et puis bien sur la grande et géniale question du droit d’auteur…

Acceptera-t-on donc un accès gratuit et fluide à des informations jouissant de la garantie Larousse accpetant de ce fait un plus gros “filtre” au participatif?

ou Continuera-t-on à plébisciter la liberté, l’amour du libre, et le woodstock informatif de notre web qu’on fait nous même?

Larousse.fr ne changera surement pas les mouvements de nos souris ni l’ordre de nos bookmarks, mais il a le mérite de proposer du gratuit, de vendre de l’image de marque à grand coup de couleurs vives sur fond blanc et de bulles abstraites fleuries, et d’éclairer de son mieux la tension entre “l’amateurisme” et “la censure” (deux mots exagérés, certes, mais si c’est ni l’un ni l’autre, c’est bien parce que c’est au moins un peu des deux) - tension constitutive et motrice de ce web qui n’en finit plus d’être 2.0.