- Ah… Et en quel honneur ?, me direz-vous.
- Mais c’est la journée internationale du bonheur !, m’esclamerais-je.
- Ah… et pourquoi ?, me direz-vous.
- Et pourquoi pas !, me surexciterais-je. Une journée consacrée au Bonheur, célébrée dans le monde entier, c’est plutôt chouette comme idée, non ?
- Bouih… Bon et ça sert à quoi ?, me direz-vous.
- Mais…Mais… Comment ça, ça sert à quoi ? me contrarirais-je. Mais ça sert à ce que chacun puisse au moins une fois dans l’année, se poser la question: Et moi dans tout ça, j’en suis où avec le bonheur, hein ? Il est caché où ce foutu bonheur dans ma vie ? Et de découvrir que finalement, il est peut-être pas si loin, juste là, tout proche mais que si on ne s’arrête pas pour se poser la question, on peut facilement vivre à ses côtés sans le (re-)connaitre vraiment. Et puis, c’est une journée pour prendre soin de soi et des siens.
- Ah… Parce que les autres jours, on ne peut pas ?, me direz-vous.
- Mais si on peut !, vous engueulerais-je. Bien sûr qu’on peut mais certains ont besoin qu’on leur rappelle qu’ils ont le droit d’être heureux. Qu’ils peuvent s’autoriser à rêver, à aimer, à rire même si souvent ce monde ne tourne pas rond. Et puis, c’est comme les anniversaires ou Noël… On peut s’offrir des cadeaux toute l’année, on a le droit, on devrait d’ailleurs !, mais on attend souvent des occasions pour le faire et bien là c’est pareil ! C’est l’occasion qui fait le larron !
- Ah… Et c’est tout ?, me direz-vous.
- Non ! ce n’est pas tout, affreux titilleur ! C’est aussi une journée pour interpeller les « grands » de ce monde, Môsieur. Voilà deux ans, l’ONU a décrété la journée du 20 mars comme journée internationale du bonheur pour inviter les États Membres, les organisations internationales et régionales, ainsi que la société civile et le grand public à célébrer cette journée en organisant des activités éducatives et des campagnes de sensibilisation, vous informerais-je. Parce que le monde a besoin d’un nouveau paradigme économique qui reconnaît la parité entre les trois piliers du développement durable. Les bien-être social, économique et environnemental sont indissociables. Ensemble, ils définissent le bonheur brut mondial. L’Organisation reconnait ainsi que le bonheur et le bien-être sont non seulement des aspirations universelles mais qu’ils devraient être pris en compte dans les objectifs politiques, terminerais-je mon discours volé au secrétaire général qui, j’en suis sûre, ne m’en tiendra pas rigueur. Est-ce suffisant comme explication ou bien ? vous interpellerais-je.
- Ah… bon ben festoyons alors, me direz-vous.
- Alléluïa ! , alléluyerais-je de joie.
Belle journée du Bonheur à tous Lect’Ors adulés !