En diffusant ici le clip de Menteur, nous évoquions le virage artistique pris par Emilie Simon avec son nouvel album disponible depuis ce lundi.
C’est une véritable Mue qui s’est opérée, comme l’indique le nom de l’opus, pour cette artiste que nous qualifierons d’expérimentale habituellement.
Ici, dès l’ouverture avec Paris j’ai pris perpète, on découvre une nouvelle manière de chanter et un texte posé sur une musique envoutante grâce aux très belles cordes et les chœurs.
S’ensuivent alors Menteur et son air ensoleillé presque mambo, Encre, avec ses envolées lyriques sur le refrain, The Eye of the moon avec ses paroles presque susurrées et le plus « rock » Quand vient le jour.
Les étoiles de Paris est une superbe balade au piano, on imagine aisément Emilie Simon l’interpréter appuyée sur l’instrument dans une petite salle de jazz enfumée.
Retour des cordes pour Des larmes, accompagnées de percussions et de ce qui ressemble à un clavecin. Avec Le diamant, l’artiste nous prend par la main pour nous emmener avec elle dans son rêve, puis nous transporte en Asie avec les sonorités et la diction de Perdue dans tes bras.
Les amoureux de minuit est un très joli slow qui nous amène doucement vers la fin de l’album qui se conclut avec, en bonus, la reprise de Wicked Games de Chris Isaak.
Nouvelle manière de poser sa voix, nouvelles sonorités et instruments, cette mue est très réussie et ne manquera pas de faire conquérir à Emilie Simon un tout nouveau public. Quant aux fans, ils sont un peu partagé mais reçoivent plutôt bien ce changement dans l’ensemble.
Personnellement, j’ai souvent eu quelques réticences à propos de l’univers de l’artiste, mais avec Mue, elle m’a conquis.