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Le premier roman de John Irving
Ce que j'ai aimé :
La première partie est un hymne à la liberté : Siggy et Graff parte dans une équipée sauvage en moto. Ils pêchent des truites, observent les animaux qui courent dans les près, se reposent, conquièrent deux ou trois belles en chemin, bref ils profitent de leur liberté, errant dans une période de vacance aérienne.
Ce que j'ai moins aimé :
Quand les deux protagonistes arrivent au château de la tante de Gallen, le rythme s'essouffle. Les deux amis ne sont plus en phase puisque l'un poursuit la jeune Gallen de ses assiduités quand l'autre ne pense qu'à reprendre la route et sa liberté. Leurs aventures dans le château sont réellement rocambolesques, tellement fantasques qu'il est difficile de les suivre.
La fin de cette première partie est brutale et surpenante, avant que ne s'amorce une deuxième partie qui revient en arrière puisqu'elle livre les carnets de Ziggy écrits pendant les nuits où s'est laissé enfermer au zoo. Les carnets alternent le récit de Siggy, ses observations concernant le zoo, et parallèlement, il nous conte le destin de sa famille, de ses parents qui ont connu la montée du nazisme en Autriche et l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne.
J'avoue avoir décroché à ce moment-là; la première partie funambule m'aurait suffi. Trop de longueurs par la suite, et cette structure qui oblige à revenir en arrière est frustrante, dans le sens où le lecteur a l'impression de ne pas avancer.
Dans la troisième partie Graff veut accomplir le rêve de Siggy et libérer les animaux du zoo, mais j'étais déjà partie bien loin dudit zoo...
Je pense que décidemment John Irving n'est pas fait pour moi, j'avais déjà abandonné "Dernière nuit à Twisted River"...
Premières phrases :
"Je savais le trouver tous les midis, assis sur un banc dans le parc de l'Hôtel de Ville, un petit sachet bourré de radis de serre sut les genoux et une bouteille de bière à la main."
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Du même auteur : Le monde selon Garp
Autre :
D'autres avis :
Lecture commune avec Manu
Liberté pour les ours, John Irving, traduit de l'américain par Josée Kamoun, Présentation par Patrick Grainville, Points, 1995, 460 p., 7.60 euros