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Cette Vérité qui n'est pas bonne à dire...

Publié le 20 mars 2014 par Philippejandrok

fusain2732.jpgIl y a lors des élections Municipales dans les petites villes et les villages de France, des comportements citoyens flagrants et souvent décevants, des amis d’enfance se fâchent, se disputent alors que pendant 50 ans, rien ne les avait ébranlé, des voisins ne se saluent plus, d’autres montrent du doigt un individu qu’ils ne connaissent pas et le traitent de « fou », parce qu’il n’accepte pas l’hypocrisie et le mensonge, et qu’il le fait savoir, d’autres encore, font des menaces de mort, et prépare une vengeance puérile, parce que l’un défend une liste, plutôt qu’une autre, enfin, un effort puissant est développé pour museler la vérité, cette tendance à juger de ce qui est vrai et de ce qui est réel, mais, la vérité, c’est ce qui est arrivé.

On peut dire par exemple, qu’en 2008 à Souillac, la position de fermeture de Messieurs Jouen et Chastagnol, a fait en sorte que la liste PS passe avec seulement 43% des voix, une liste que 57% des électeurs ne voulaient pas, aujourd’hui, à Souillac, le même scénario se produit avec la liste de M. Sanfourche qui déclare d’emblée « aucune alliance ne sera possible », c’est une vérité, puisque cela s’est produit et se reproduira si les citoyens votent M. Sanfourche et cela servira principalement, comme la fois précédente, les intérêts de celui qui se tait, et qui dirige une liste incompétente dans le digne prolongement de la victoire de 2008.

La vérité, c'est que l'orgueil de l'un, détruira la vie des autres, c'est un constat inévitable.

La vérité n’est pas là pour critiquer, elle est là comme un devoir de mémoire, et pour mettre en valeur des comportements anti-démocratiques. Ce n’est pas une attaque, c’est un exemple de ce qu’est capable de révéler la vérité, évidemment, pour les personnes concernées, c’est une attaque, car il n’y a que la vérité qui blesse, pire, on préfère savoir, mais sans en parler parce que cela fait tache, la vérité fait tâche.

Mais elle est terriblement gênante la vérité, combien de politique à Droite ont voulu supprimer l’enseignement de l’Histoire dans les universités pour la museler cette vérité, seule capable de nous rappeler le passé ?

La vérité gène tout ceux à qui elle fait peur, et lorsqu’elle fait peur, elle favorise des attitudes violentes, assassines. L’Histoire est le témoin de cet obscurantisme des tyrans de Gauche, de Droite, d’Extrême Droite, car il faut cesser de se voiler la face, il y a eu des tyrans à Gauche, à l’Extrême Gauche autant qu’à Droite. En France, après la guerre, on allait pas en prison pour être communiste, mais dans les pays de l’Est, lorsqu’on n’était pas communiste, on le payait cher, et souvent de sa vie. Deux communismes, deux vérités ? Sans parler du communisme Chinois ou Nord Coréen.

D’ailleurs, je rencontre des Gauchistes aussi sectaires que des hommes et des femmes de Droite, c’est ce qui m’étonne.

Ils ont le mépris de l’argent, mais sans argent, personne ne vit dans notre société, alors comment le mépriser et mépriser ceux qui en ont, sans les soupçonner d’être des voyous. Ce n’est pas cela être de Gauche, se prétendre meilleur que son voisin parce qu’on a des idées prétendues « humanistes », mais elles restent souvent des idées, et les actions humanitaires sont souvent menée par des associations dites de Droite, sont elles plus méprisables ?

C’est une vérité insupportable que de réaliser que l’humanitaire est plus à Droite qu’à Gauche parce qu’il a d’avantage de moyens.

Les clivages politiques séparent les hommes, alors qu’en fait, ils sont bien peu différents les uns des autres.

Ainsi, parmi les sympathisants politiques, ce n’est pas la couleur politique que je rencontre mais des hommes et des femmes sectaires tout simplement, qui se prennent pour des gauchistes ou des gens de Droite, ils se mentent à eux-mêmes et nous mentent par la même occasion, mais ce n’est pas nouveau, si l’on jette un regard sur la Révolution Française qui n’a jamais été animée des meilleures intentions ; si l’on admet aisément que l’aristocratie avait tellement tiré sur la corde qu’elle méritait de prendre une leçon, le règne de la Terreur a été mené par de soit disant démocrates, des personnes ancrées à Gauche animées des meilleurs intentions, mais la Gauche n’existera que 128 ans plus tard avec le développement du Communisme, du Socialisme et du National Socialisme, et on a vu comment cette gauche par principe, a glissé vers une Droite extrême, devenant l’outil le plus totalitaire du monde après le Léninisme et le Stalinisme, ce qui n’enlève rien à la dictature du Fascisme glorifié en Italie, en Espagne et en Amérique du Sud, avant les révolutions de Gauche. Ce va et vient ne sert qu’un intérêt, celui de l’économie.

À nouveau, on réalise que toute cette farce politique entraine les êtres humains dans des haines malsaines et puériles, des haines qui en fait les divisent.

Aujourd’hui, le PS nous prouve qu’il est incapable de mener une politique qui ne soit pas de Droite et dans tous les domaines. Mépris de l’écologie, son ministère est quasiment inexistant, mépris des classes moyennes, des petites entreprises, rien n’est fait pour encourage la production et l’embauche, pire, l’administration est encore plus cannibale, alors que ce devrait être le contraire, mais nous vivons dans un système économique pervers et personne n'a eu le désir de le briser.

Ainsi, le combat des municipales en France, parce qu’on défend une couleur politique plutôt qu’une autre, est le grand carnaval des émotions, des sentiments, des passions et pourtant, sans en prendre conscience, tous ces gens se battent pour la même chose ; pour ceux qui se présentent, c’est le pouvoir, la gloire, la renommée, ou plus simplement, une alternative citoyenne, pour les autres, c’est un attachement à un groupe politique, c’est une rancune que l’on a pour celui-ci ou celui-là, c’est pour se venger d’une municipalité laxiste et incompétente, enfin, il y a mille raisons, et elles se trompent toutes.

Le cœur du débat, c’est la démocratie, c’est le choix du citoyen, c’est le choix qu’il fera du représentant le plus fidèle à ses opinions, à ses souhaits, là-dessus, nul ne peut contester cette décision, mais le politique vient porter à la connaissance du citoyen les arguments les meilleurs, il vient le forcer à voter pour lui, en faisant du porte à porte, en l’interpellant dans la rue, parce qu’il considère que c’est le meilleur choix pour le citoyen, mais laisse-t-il vraiment le choix à ce citoyen en lui cachant ses véritables intentions, en dissimulant la vérité, en détournant le sujet ?

Or, il faut savoir raison garder, lire et comprendre, écouter et entendre et ne pas se laisser bercer par les sirènes d’un lointain Mississipi qui vont endormir le citoyen d’un doux mensonge. Seul la sincérité et le discours d’ouverture citoyen peut faire de la bonne politique.

Lorsqu’un parti, une équipe, un candidat impose son véto en articulant ses volontés par des ordres, comme de voter massivement pour lui seulement sinon aucune alliance ne sera possible, on sait dores et déjà, grâce à la vérité historique, que ce choix sera celui de la fermeture et du marasme, ce choix sera le fiasco démocratique par excellence et n’aboutira qu’à une catastrophe. C’est une méthode qui a souvent été utilisé à Droite comme à Gauche :

- Si vous votez untel, vous verrez ce qui vous arrivera… Ou, pour éviter le drame, votez pour moi.

Ce chantage est insupportable, il fait fuir les uns, se battre les autres et pourquoi au juste ?

Ce n’est pas cela la vérité de la démocratie, la démocratie, c’est laisser le peuple, le citoyen libre de ses choix, c’est lui permettre justement d’être satisfait de son choix et ne pas lui laisser un goût amer dans la bouche, ou le faire regretter d’avoir voté pour le candidat qu’il croyait bon et qui s’avère mauvais candidat après tout.

Or, les candidats ont le devoir d’être les plus clairs possible et de ne pas favoriser le doute rédigeant des phrases insidieuses, car celui qui se décide à agir ainsi, trouble le citoyen en l’induisant en erreur. On ne doit pas troubler le citoyen, on doit le guider vers un choix responsable, et pas par ruse, mais justement par la vérité.

Dimanche se déroulera le premier tour des élections municipales, les citoyens devront donc lire dans les yeux de leurs candidats la vérité absolue qui ne leur fera pas regretter leur vote, car celui-ci les engagera pour 6 longues années, et ce choix, devra être un choix de raison et non de passion.

Nous vivons une époque formidiable…


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