Alors que la situation sportive de l’OM se complique de jour en jour, l’éternelle question de la vente du club a été remise sur la table, ce mercredi, par le quotidien La Provence. Suffisant pour faire réagir la principale intéressée Margarita Louis-Dreyfus, l’actuelle propriétaire, qui se défend de vouloir le céder dans une interview publiée sur le site du club.
Noire. La période traversée par l’Olympique de Marseille cette saison est sans doute la plus délicate de la décennie. Une parenthèse européenne ridicule, une élimination en coupes nationales et une bien triste 6e place en Ligue 1. Difficile de faire pire lorsqu’on a des moyens bien supérieurs à la moyenne et que l’on est censé défendre des objectifs légitimement élevés.
Dans ses colonnes ce mercredi, le quotidien La Provence évoque l’existentielle question de la vente du club, un acte qui a très souvent été abordé. Mais bien plus lorsque la situation l’exige, avec une concurrence accrue du PSG et de Monaco. Hasard ou coïncidence, Margarita Louis-Dreyfus, la président de l’OM, est revenue sur le sujet lors d’une interview publiée sur le site officiel du club. « Il n’y a aucun candidat crédible capable de s’engager à la hauteur » de QSI au PSG et de Dmitri Rybolovlev à Monaco.
MLD : « On ne peut pas espérer plus de moi »
Apparemment, le lien qui existe entre la femme d’affaires russe et l’équipe phocéenne ne se résume pas à une question d’ordre financière. Elle aime l’OM et le revendique : « Je ne céderai pas le club à quelqu’un qui fait des promesses qu’il ne puisse pas tenir. Ce serait un coup fatal porté au club et j’aime trop l’Olympique de Marseille pour m’en désengager en mettant son avenir en péril« , a-t-elle ainsi prévenu.
A ceux qui lui reprochent de ne plus mettre la main à la poche, cette dernière rappelle qu’elle a, à de nombreuses reprises, alimenté les caisses du club. Généreusement. « Il ne faut pas oublier tous les efforts que Robert et moi avons consentis dans ce domaine. Je continue de supporter l’OM avec mon cœur et des moyens considérables. On ne peut pas espérer plus de moi dans cette situation: chaque euro que je dépense vient des réserves limitées de ma famille et non des caisses du groupe dont mon mari était le dirigeant », a-t-elle ajouté.
Fini donc le rêve de voir un troisième club rivaliser avec les deux cadors de la Ligue 1, bien partis pour dominer l’élite pendant des années. Ou du moins dans un avenir proche.