Pretty Little Liars // Saison 4. Episode 24. A is for Answers.
SEASON FINALE
Si ce dernier épisode ne nous révèle bien évidemment pas qui est A (cela aurait été trop facile), il nous permet d’écarter une autre piste : celle d’Ezra. Depuis le milieu de la saison 4,
Pretty Little Liars tente de nous faire croire que Ezra est A, la personne que l’on recherche depuis pas mal de temps maintenant mais il se trouve que ce n’est pas du tout le
cas. Par contre, comme par magie, Ezra sait très bien qui est A et ne le dit même pas aux filles avant de mourir. C’est ballot. Car oui, Ezra, l’amour de la vie d’Aria, est décédé, d’une balle
tirée par A. Le pauvre, j’ai vraiment eu de la peine pour Aria à la fin de l’épisode alors que j’avais envie de détruire ce personnage morceau par morceau il y a encore quelques semaines de ça.
Cet épisode était également l’occasion de revoir une bonne brochette de personnages que l’on n’avait pas vu depuis un bout de temps : Noel par exemple qui avait disparu depuis quelques épisodes,
Ian dans un flashback, etc. Afin de mettre les choses au clair, Pretty Little Liars organise une petite table ronde où Allison va se confesser sur ce qui lui est arrivé depuis
qu’elle a disparu. Elle nous raconte que quelqu’un a voulu la tué (donc A) mais qu’elle ne sait pas du tout qui c’est (seul Ezra semblait le savoir).
Une fois assommée, la mère d’Allison l’a alors enterrée vivante en pensant que sa fille était morte. Tout cela en discutant avec la fameuse personne responsable (en l’occurrence on peut supposer
que c’est A). Du coup, la mère d’Allison sait qui est A. On ne peut pas supposer autrement. Une fois que Allison a retrouvé ses esprits et est surtout sortie de sa tombe, elle a croisé Mona.
Cette dernière l’a aidé à faire croire à A qu’elle était morte. J’ai trouvé ça assez judicieux, surtout que cela fonctionne même plutôt bien. La relation entre Mona la mal-aimée du lycée et
Allison est assez amusante. Mona de son côté a un côté légèrement pervers qui me plaît. On ne sait pas ce qu’elle prépare et elle a tout de la Tamara du lycée. Vous savez, la fille que personne
n’aime et qui tout d’un coup devient belle après avoir passé un pacte avec des sorcières ou je ne sais quel démon et alors tout le monde veut coucher avec elle. C’est un classique de films
d’horreur. Si A n’est pas Ezra alors qui est-ce ? Mona ? Peu de chances. Ce serait d’ailleurs trop facile que de revenir sur quelqu’un qui a déjà été suspecté et écarté il y a quelques temps de
ça. Jenna ? Dommage, elle est déjà plus là. Mais Allison pensait que c’était elle A et cela aurait très bien pu être le cas. Mais le truc c’est que Jenna aussi était menacée par A.
Le fait que la mère d’Ali meurt elle aussi à son tour (enfin, on suppose qu’elle est morte vu qu’elle est enterrée par A), permet aussi de voir que Pretty Little Liars fait le ménage. J’aime bien quand une série prend des risques et puis de toute façon la mère d’Ali doit forcément mourir dans le sens où c’est la seule avec Ezra qui connait qui est … A. Pendant ce temps, les Hastings sont questionnés au sujet de la fille qui a été enterrée dans la tombe d’Allison (et qui n’est donc pas Ali). Spencer est suspectée. Mais cela serait trop facile d’accuser Spencer de toute façon. J’espère maintenant que Allison va revenir sur le devant de la scène et être à nouveau complice avec ses amies. Ce serait une bonne chose pour relancer un peu la machine l’année prochaine. Surtout que Allison a de quoi remplir des flashbacks et nous donner des détails sur sa cavale et peut-être sur ce qu’elle a pu faire pour aider les petites menteuses (puisque l’on sait par exemple que c’est elle qui a poussé Ian du clocher à la fin de la saison 1). Une belle soirée révélation qui n’avait pas besoin de plus même si certains seront frustrés de ne pas savoir qui est A. Personnellement j’ai été comblé.
Note : 9/10. En bref, les personnages s’agitent dans tous les sens, les révélations s’enchaînent. Un épisode jouissif jouant avec le téléspectateur, ce qu’il sait et ce qu’on lui laisse supposer. Du très bon Pretty Little Liars.