[Ceux par qui le scandale arrive... c'est ici. Mais la suite, seulement pour les abonnés...]
se faire traiter de bâtards, je ne suis pas sûr qu’ils vont aimer, les juges… D’autant plus qu’il est à présent très clair que celui qu’on nommait à juste titre, faits à l’appui, le voyou de la république se comporte comme un véritable mafieux, et qu’il a perverti de l’intérieur notre justice française : il utilisait ses amis pour contrer les juges, se sert d’une taupe dans le système judiciaire pour être informé en temps réel de l’avancement des enquêtes qui le visent afin d’être en mesure de les anticiper, et tente de neutraliser les magistrats en charge des dossiers qui le concernent grâce à des appuis personnels dans l’un des lieux les plus significatifs du pouvoir judiciaire… Un certain Gilbert Azibert, ci-devant "premier avocat général à la Cour de cassation", doit aujourd’hui se sentir très mal, et pour longtemps j’espère. Que ces pairs le jugent ne serait pas inutile. Il a gravement failli, et la justice française doit à présent se concerter pour retrouver son intégrité, suite au passage d’un sulfureux sarkozysme qui a sûrement laissé d’autres traces en son corps… Qu’elle doit soigner. Mais maintenant, au moins, elle peut faire son travail, comme l’histoire est en train de le montrer. Et c’est à mon sens plus certainement cela, la véritable affaire : que notre justice se sorte victorieuse d’une telle épreuve, inédite, malgré des individus qui ont tenté par leur puissance de la tordre en leur seul intérêt.
J’attends d’ailleurs avec impatience que ses semblables, comme l’odieux Balkany, tombe aussi… Justice serait enfin faite. Et ce n’est qu’un autre exemple de cette maladie du pouvoir des temps modernes : le sarkozysme, comme le berlusconisme, sont des cancers démocratiques qu’il faut éradiquer pour permettre des jours meilleurs.
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