Selon une étude sérieuse de la NASA, la fin du monde ou plutôt de notre civilisation est déjà en route, même bien entamée. On parle même de décennie.
Pas d’impact météoritique, pas de déluge de feu ni de tremblement de terre prévus au programme. Simplement, le fragile « écosystème » sur lequel s’est bâtit notre civilisation est entrain d’atteindre son point de rupture, une analyse basée sur d’autres analyses concernant l’empire Romain, les dynasties Japonaises ou encore justement les Mayas. L’étude a été publiée dans le Elsevier Journal Ecological Economics.
L’étude, grâce à un nouvel outil analytique appelé HANDY pour Human And Nature Dynamical, développé par le mathématicien Safa Motesharrei du Centre national de synthèse socio-environnemental, se base sur des analyses environnementales et notamment sur des problèmes de gestions des ressources naturelles et sur une mauvaise répartition des richesses. En effet, toujours selon l’étude, dans l’histoire des grandes civilisations, les chercheurs ont mis en évidence les causes de la disparition des grands empires d’autrefois avec plusieurs autres facteurs à prendre en compte comme notamment l’accès à l’eau, à l’énergie, aux richesses, au climat et à l’agriculture.
Comme pour l’extinction des dinosaures, 2 scénarios seraient possibles concernant la fin de notre civilisation :
- Destruction par la famine des populations pauvres. Dans ce cas, la disparition de notre civilisation ne sera pas due à des changements climatiques, mais à la mort de nos travailleurs.
- Le second scénario catastrophe repose sur la surconsommation des ressources qui entraînerait un déclin des populations pauvres, suivi par celui, décalé dans le temps, des populations riches.
Et toujours selon les chercheurs, le déclin des grands empires lointain a été provoqué par un aveuglement des élites qui se pensaient protégés et n’arrivaient pas réformer le système pour vivre-ensemble. Enfin les chercheurs insistent sur pour « réduire les inégalités économiques afin d’assurer une distribution plus juste des ressources, et de réduire considérablement la consommation de ressources en s’appuyant sur des ressources renouvelables moins intensives et sur une croissance moindre de la population ».