Glee // Saison 5. Episode 12. 100.
100, c’est un chiffre rond, un beau chiffre aussi. Beaucoup de séries rêveraient d’atteindre ce nombre d’épisodes. Cet épisode de Glee était plein de belles promesses, notamment
celle de la nostalgie. En effet, on retrouve tout un tas d’anciens personnages vedettes de la série d’April Rhodes à Holly Holliday en passant par Noah Puckerman, Brittany S. Pierce ou encore
Quinn Fabray. Ecrit par les 3 créateurs de la série, cet épisode faisait encore plus de belles promesses que l’on ne pourrait le croire et je dois avouer que j’attendais quelque chose de beaucoup
plus jouissif que ça. Si la nostalgie est là, l’épisode de réunion manquait de pas mal de choses. Cela ne veut pas pour autant dire que l’épisode était mauvais. Au contraire, j’ai eu ce que je
venais chercher. Mais justement, n’est-ce pas une déception de venir et de ne pas avoir de surprises ? Commençons par le retour d’April Rhodes. Je dois être l’un des rares à adorer
Kristin Chenoweth dans Glee. Cette actrice est fabuleuse et toutes les apparitions du personnage délicieuses. Du coup, qu’est-ce que j’étais ravis de la
retrouver. Elle débarque, toujours accro à la bibine (tout en tentant de nous faire croire le contraire) prête à sauver le Glee Club.
On se souvient déjà qu’elle avait sauvé le Glee Club en offrant un auditorium flambant neuf à McKinley il y a de ça quelques années. C’est la même chose cette année sauf qu’elle
n’a plus un seul centime. En effet, son dernier mari en date n’est autre que Bernie Madoff, du coup les biens d’April ont été gelés. C’était un truc assez cocasse et April
apporte un peu de fraicheur dans un épisode qui sent le papier pré-mâché. Elle n’oublie pas non plus de faire quelques accroches particulièrement drôle (« It'll help dull the
excruciating pain of your wedding night sodomy and the inevitable divorce. ») mais ça c’est tout simplement parce que c’est April. Kristin Chenoweth met
énormément du sien dans sa prestation et cela donne ainsi quelque chose de jouissif. C’est d’ailleurs l’une des illuminations de cet épisode dont la nostalgie ne se perçoit finalement qu’au
travers des personnages qui sont revenus mais pas du tout du point de vue des intrigues. Sans oublier la prestation sur « Raise Your Glass ». Glee
avait déjà repris le titre avec les Warblers. C’est donc une toute nouvelle adaptation spéciale April Rhodes. Et cela colle parfaitement au personnage il faut bien le dire. Ensuite l’autre point
positif : Holly Holliday.
Surtout qu’à côté on a Quinn par exemple qui est revenue. C’est l’une des grandes favorites des téléspectateurs et fans de la série. Je dois avouer que j’aime bien Dianna Agron
moi aussi. Sauf qu’entre temps la pauvre a perdu tout son cynisme et nous plonge donc dans une romance à la mord moi le noeud. Cette sempiternelle histoire d’amour qui ne veut pas décoller entre
Puck et Quinn m’exaspère. Je pense sincèrement que Glee aurait dû régler ce problème beaucoup plus tôt mais apparemment ce n’était pas l’envie des scénaristes de la série si l’on
en croit le résultat. Certes Quinn est touchante, toute fébrile. Et puis c’était amusant de la voir aux bras de Macintosh (incarné par … Chace Crawford qui devrait se trouver un
rôle dans une nouvelle série, son minois me manque) mais voilà, cela s’arrête là. Dans le genre bons sentiments, j’ai largement préféré l’hommage rendu à Finn. Contrairement à l’épisode
précédent, je trouve que l’hommage avait ici toute sa place. Et le rendu était assez touchant. Pour que cela me tire les larmes, c’était forcément touchant.
Note : 5/10. En bref, pas mal de petites choses fonctionnent et d’autres étaient de vraies mauvaises idées. L’équilibre n’est donc pas toujours du bon côté. Dommage.