Magazine Humeur
Antonov: « Le constructeur aéronautique ukrainien est très dépendant de Moscou: 30% à 60% des pièces qui composent ses avions viennent de Russie ; Antonov regrette que l’Europe et Airbus n’aient jamais cherche a travailler avec l’entreprise » (Le Monde du 18 mars.)Dans une situation comme la présente, chaque fiche mal mouvementée est un point pour l'autre joueur.Les raisons qui ont jusqu'à présent justifiée une non-entente entre Airbus -ou d'autres avionneurs de l'UE- et Antonov maison mère, à Kiev, étaient sans doute tout ce qu'il y a de valables.Est-ce encore le cas, dans un environnement qui vient de chavirer après l'annexion de la Crimée ?C'est peut-être un bon test de la capacité de nos dirigeants européens pour devancer les événements, soit pour « construire » un nouveau partenariat qui aiderait une vieille et fort capable entreprise ukrainienne, soit, comme le fait en ce moment la Russie, pour commencer à créer de manière concrète, une nouvelle base de négociations...La mesure de temps de chaque joueur est ici tout aussi serrée que dans le jeu d'échecs, version « rapide »...© Jorge