Elle avait déjà été incapable de payer ses dettes en 2001 et cette faillite lui vaut, encore aujourd'hui, de ne pas pouvoir emprunter dans les marchés internationaux.Incapable de mettre en place un programme économique efficace, elle ne parvient pas à relever la tête et vient d'écoper d'une baisse de sa notation par l'agence Moody's. C'est un verrou de plus dans la porte des marchés de capitaux, et elle n'aura plus bientôt assez de resserves pour continuer à payer ses dépenses publiques.Pour aggraver ses difficultés, le pays est fâché avec le FMI qui lui reproche de tricher dans ses comptes et donc ne pas respecter le règles préalables à une négociation de sauvetage.Le pays ne manque pourtant pas d'atouts, mais sa présidente, Madame Fernandez, qui avait pris la suite de son mari, Nestor Kirchner, ne semble pas capable de redresser la barre.
Le Venezuela de Chavez l'a un temps beaucoup aidé ; Aujourd'hui Maduro n'en a plus les moyens -ni vraisemblablement la capacité politique- de le faire. Seule une nouvelle « entente » avec d'autres pays sud-américains, en particulier avec son puissant voisin brésilien, pourrait lui ouvrir de nouvelles portes. Mais cela passe, sans doute, par une rénovation politique profonde. Avec les données actuelles, ce n'est malheureusement pour les argentins et pour l'équilibre de l'Amérique Latine, pas gagné !
© Jorge