Le titre en poche de Derby et la deuxième place assurée à Metz depuis quelques temps, le suspense, lui, perdure pour la 3è marche du podium. Levante, Livourne et Murcie prétendent aux honneurs.
Une chose est sûre, les Allemands et les Italiens sont toujours là dans les grands rendez-vous et pour cet avant-dernier épisode du XV d’Europe, Livourne (=), Rostock (=), Duisbourg (+2), Empoli (+1), Parme (+2) et Nuremberg (=) ont globalement donné raison au préjugé du cafetier. L’axe italo-germain est en pleine bourre et si Rostock arrive un peu tard pour envisager le podium, Livourne y a lui bel et bien les deux pieds grâce à un service minimum contre le Torino (1-0), grand absent de la saison. Les deux pieds sur la dernière marche du podium, mais rien ne vaut une petite partie à trois quand les beaux jours arrivent. Et qui dit beaux jours, dit Espagne. Levante n’entend pas se délester de son bien qu’il possède depuis la fin janvier. D’ailleurs, une autre charmante ibérique a trouvé un coin de caisse en la « personne » de Murcie qui est sur sa lancée de 5 succès et un nul sur les 6 derniers matches, 14 en tout depuis la phase retour.
Champion depuis belle lurette, Derby ne s’est pas pour autant démobilisé en passant sous la barre symbolique des 0,30 par match (0,29), objectif inavoué de cette fin de saison. À Pride Park, les Béliers ont montré qui était le patron face à une équipe de Reading méconnaissable (0-4) qui nous avait montré autre chose ces dernières semaines. Prétendant à très hypothétique podium, Birmingham s’est également vautré contre Blackburn (1-4). En France, le FC Metz fait honneur à son statut de dauphin disposant difficilement de Lorient (1-2) après être parti à la faute avant la mi-temps par Babacar Gueye qu’on a vu plus en forme durant l’automne. Strasbourg composte son billet pour la postérité alignant un dixième succès de rang. Comme sous-entendu la semaine passée, le PSG nous quitte, mais c’est un autre outsider qui prend sa place. Le Racing club de Lens n’a jamais semblé aussi proche du but depuis le milieu des années 80, le tout grâce à un succès précieux lors du derby contre Lille (2-1). Il y a des signes qui ne trompent pas. Toujours dernier, le Real Saragosse n’a connu qu’une seule fois le succès depuis 6 journées, le match nul contre le dernier de la classe madrilène (2-2) ne dérogeant pas ) la règle, c’est à se demander ce que les pensionnaires de La Romareda font encore là.