The Goldbergs // Saison 1. Episode 16 et 17. Goldbergs Never Say Die / For Your Own Good.
J’ai tout simplement adoré « Goldbergs Never Say Die ». Ce grand hommage au film Les Goonies était adorable, bourré d’humour et de bons sentiments. Je
pense que cet épisode est le plus réussi de la série, notamment pour la dimension dramatique qu’il insuffle à l’histoire. C’était donc un épisode particulièrement soigné qui reprend plus ou moins
l’ambiance du film qui a moins aussi marqué mon enfance. Je ne suis pas né dans les années 80 mais dans les années 90. Cependant, cela ne veut pas pour autant dire que je n’ai pas moi aussi grand
avec Les Goonies. Ce film est tout ce que j’aime dans les films d’aventures pour enfant. C’était tellement bien que l’on avait, en étant gosse, l’envie de faire partie de cette
bande d’amis qui vont découvrir un trésor. Mais étant donné que The Goldbergs se déroule dans les années 80 et que Adam est un grand fan de cinéma, c’était une occasion rêvée que
de rendre hommage à ce film. Un film dont il est particulièrement fan (voire même un peu trop). Enfin, c’est un peu comme moi qui pouvait regarder encore et encore certains dessin-animés
Disney (je pense par exemple à Rox & Rooky ou encore aux Aristochats).
Vous allez me prendre pour un fou mais bon, je suis persuadé que quand vous étiez gosse, vous aussi vous preniez un malin plaisir à regarder encore et encore. Il y a aussi eu
Beethoven mais c’est presque un peu plus honteux pour le coup (sauf que rien que de repenser à Stanley Tucci tombe dans cette marre de boue avec sa copine
affreuse). Mais je divague. Dans ce nouvel épisode, les choses étaient intelligentes et tout semblait tellement réel. Avec un personnage comme Adam il est facile de faire des épisodes rendant
hommage au cinéma de cette époque et je pense que pour le coup, c’est fait avec beaucoup de classe et de soin. Et puis dans tout ça, Adam va pouvoir avoir droit à sa propre aventure avec ses
amis. C’était assez mignon finalement et j’aimerais bien voir plus d’épisodes de ce genre là, quitte à ce que The Goldbergs se transforme un peu plus en hommages dessinés du
cinéma. Car c’est ce que j’ai envie de voir aussi dans cette comédie et cela vient à manquer. Quand on a un fan comme Adam, on est en droit d’attendre un peu plus. Les autres personnages sont
donc plus ou moins laissés sur le carreau. Ce qui n’est pas plus mal car ce n’était pas le but de les mettre en avant. Sauf Pops qui lui a une vraie utilité dans l’histoire d’Adam.
Disons que cela manquait peut-être d’un peu d’humour. Si l’épisode précédent pouvait très bien être sous humour puisqu’il jouait avant tout sur l’émerveillement et l’hommage, celui-ci se devait d’en donner un peu plus. Etant donné que Barry n’est pas le personnage le plus drôle de The Goldbergs, c’était difficile à faire venir et le tout a bien du mal à prendre racine. C’est dommage mais bon, il fallait de toute façon s’y attendre de la part de cette comédie. Elle a beau ne pas être la comédie la plus fainéante de l’histoire des comédies mais parfois je trouve qu’elle en fait le strict minimum. Du coup, j’ai largement préféré l’histoire d’Adam qui tente de faire participer son père à son projet de film. Toute la séquence finale de l’épisode était très drôle, sans parler des vraies images de la famille Goldberg où l’on voit le vrai père d’Adam être un vrai souffre douleur de toutes les horreurs que Adam a tenté de mettre en scène.
Note : 9/10 et 5/10. En bref, deux épisodes très différents. L’un était à mon sens presque parfait, l’autre beaucoup moins.