Sur l'air de "Varus, rends-moi mes légions !", légions détruites par les Germains dans les forêts allemandes en l'an 9 après Jésus-Christ,une perte dont l'empereur Auguste eut bien du mal à se consoler. De ce fait, laz forêt, les arbres, sont restés un des éléments fondateurs de l'identité allemande, que l'on retrouve jusque dans leurs cimetières militaires en France, où sont enterrés leurs soldats tués pendant la Première Guerre mondiale. Ca doit faire partie des différences entre Roger vicot et moi : lui droit comme un i, fin comme un légat de César, moi la bonhomie et la puissance d'un guerrier d'Arioviste. Mais nous nous égarons.
Encore que, pas tant que ça. Vous avez peut-être constaté l'absence sur mon blog, l'été dernier, de compte-rendu bucolique sur une promenade vespérale un jour de beau temps, afin d'admirer une rangée de têtes de peupliers se détachant majestueusement sur un fond azur, le long du pont de la rue Jules Guesde à Lomme. C'était alors un endroit magnifique et délassant. C'était, car aujourd'hui il n'y a plus d'arbres, victimes de la tronçonneuse socialiste de Roger Vicot. Fini le charme d'une promenade champêtre, aujourd'hui, que l'on monte ce pont dans un sens ou dans un autre, hormis le revêtement de la route, on se croirait dans la mouche du coche de La Fontaine :
" Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé,
Et de tous côtés au soleil exposé..."
On a moins envie tout à coup, vous ne trouvez pas ? Qu'attends monsieur Vicot pour y faire replanter des arbres, pour rendre les lieux plus agréables. Il n'en parle pas dans son programme, c'est donc qu'il ne fera rien.
Vous l'aurez compris, son slogan, c'est : "Lomme, la ville ensemble, mais en moche pour tout le monde."
Et si par le plus grand des malheurs il était élu maire, paraphrasant Coluche, on pourrait dire :
"Lomme, c'est une ville bien, à condition de ne pas y habiter !"
En attendant, profitez de ces deux photos que je vous offre et qu'elles vous rendent heureux au moins pour aujourd'hui. Quant aux suivantes, elles ne réjouiront que Roger Vicot et sa clique d'admirateurs !