Toute la presse en parle. Il faut dire que l'entretien a duré près de trois heures, ce qui est tout à fait exceptionnel.
Toutefois, si le Vatican s'est montré ultra-discret sur le sujet, au point qu'hier il n'en était même pas question dans les informations en espagnol du site pontifical, la Présidente s'est elle longuement étendue sur le contenu et les journaux ne sont pas avares en photos, les plus généreux en la matière étant ceux de l'opposition.
Extrait de L'Osservatore Romano, première page, édition daté du 18 mars 2014
Il n'y a plus d'enjeu électoral dans cette audience, la responsable argentine ne pouvant plus briguer un nouveau mandat. Du coup, les journaux sont plus consensuels que d'habitude. La paix des braves.
Cristina est arrivée à Paris où elle loge au Grand Hôtel Intercontinental de la rue Scribe pour la durée de sa visite d'Etat, avec l'imposante délégation qui l'accompagne. Demain, elle doit déjeuner à l'Elysée et inaugurer jeudi le Salon du Livre de la Porte de Versailles, en compagnie de Jean-Marc Ayrault, en l'honneur du centenaire de Julio Cortázar. Clarín ce soir se gausse de cette débauche de luxe et du fait que la Présidente n'a pas quitté sa chambre. Mais elle s'est foulé la cheville à l'hôtel à Rome, avant de se rendre au Vatican, et elle marche avec une attelle. On comprend qu'elle n'ait pas nécessairement envie d'aller se promener dans l'avenue Haussmann au milieu des grands magasins.
Pour aller plus loin : lire l'article de Página/12 lire l'article secondaire de Página/12 lire l'article de La Prensa lire l'article principal de La Nación lire l'article secondaire de La Nación, par Elisabetta Piqué lire le petit dossier de Clarín, composé d'entrefilets assez creux en ce qui concerne le texte. On voit qu'il a manqué le petit piment de l'ombre d'un micro-scandale pour intéresser vraiment la rédaction en chef.
A titre de comparaison : lire l'article en français de Radio Vatican hier et l'article en espagnol, paru plus tard, hier aussi.