Les confessions sport à venir sont celles d’Olivier Mathiot. Ce serial entrepreneur mais également féru de sport est co-fondateur de la start up Price Minister. Olivier Mathiot est aujourd’hui président de l’association France Digitale et investit dans de multiples projets de jeunes créateurs d’entreprises.
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Bonjour Olivier Mathiot, parlez nous de votre rapport au sport?
Je n’ai jamais pratiqué le sport à haut niveau mais j’ai toujours été pratiquant. Etant originaire de la région de Grenoble j’ai commencé par la pratique des sports de montagne comme le ski ou des sports un peu plus aventuriers comme le parapente, le canyoning et l’escalade. J’ai d’ailleurs été moniteur de ski lorsque j’étais au lycée. Je me suis ensuite tourné vers l’athlétisme (400m et de la course de fond) jusqu’à mes études à Hec. Aujourd’hui comme beaucoup de parisiens je pratique la course à pied .
Quel est votre meilleur souvenir en tant que pratiquant?
Mes premiers souvenirs sportifs concernent le ski. A l’école primaire notre discipline d’Eps était le ski. J’étais très heureux et satisfait lorsque que je parvenais à réussir un slalom sans faute technique et avec un bon chrono.
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Votre pire souvenir?
Mes pires souvenirs se sont également passés en montagne, je me souviens notamment d’une sortie de route à vélo où je me suis retrouvé accroché à un arbre et mon vélo dans le ravin mais également lors d’un chute lors d’une sortie en parapente dans le maquis corse où je me suis perdu une demie journée et une battue à été organisée pour me retrouver.
Quel est votre meilleur souvenir sportif télévisé?
J’étais jeune mais la victoire de Yannick Noah à Roland Garros en 1983 m’a marqué. Je pense que cette victoire a provoqué un élan et a prouvé qu’il était possible de gagner des choses et de créer des champions en France. On l’a ensuite vu en 1998 avec la victoire française en Coupe du Monde de football et ensuite après avec le handball.
Je pense que cet exemple peut être transposable à l’entreprenariat également. En créant et en mettant des entrepreneurs dans de bonnes conditions et aussi en prenant des exemples de champions français on peut créer une émulation, une stimulation et sans doute des vocations.
Possédez-vous un objet sportif particulier?
J’ai eu la chance de pouvoir me procurer un vélo de l’Equipe Cofidis qui a été utilisé par Julien El Fares pendant le Tour de France 2011. Il s’agit donc une pièce rare tout en carbone et customisée.
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Qui sont vos trois sportifs préférés?
Ayant beaucoup pratiqué le ski j’ai beaucoup aimé des personnes comme Luc Alphand. J’apprécie Teddy Riner qui dégage une assurance tout en ayant une grande humilité. Sébastien Loeb pour sa régularité sur un sport très dangereux et technique. J’apprécie les champions qui sont performants sur la durée.
Quel sportif aimeriez-vous rencontrer?
J’aime le cyclisme par rapport aux efforts demandés. J’aimerai pouvoir discuter de l’envers du décor et de l’industrie du dopage avec des cyclistes comme Richard Virenque et Laurent Jalabert.
A quel événement sportif aimeriez-vous assister?
J’adorerai assister à la Coupe du Monde de Rugby car c’est un événement d’envergure internationale et l’Equipe de France a des chances d’aller loin dans la competition. Cest aussi parce qu’il y a un vraie culture du rugby en France.
Quel sportif incarne selon vous l’entrepreneur par excellence?
Je suis assez impressionné par ces sportifs qui ont aussi bien géré leur carrière mais aussi leur après carrière et qui se sont lancés avec succès dans le business ou la politique. Ceci démontre une intelligence extrême car les sportifs sont souvent caricaturés comme des personnes non intelligentes donc les sportifs qui m’inspirent à ce niveau sont des champions comme Jean Claude Killy, Alain Prost ou Michel Platini.
Quels parallèles faites-vous entre le sport et l’entreprenariat?
Quand je recrute des personnes je regarde leur rapport au sport. J’aime retrouver l’esprit compétitif chez mes collaborateurs car le sport et l’entreprenariat sont assez similaires. Un bon entrepreneur est un savant mélange entre le sportif de haut niveau et un comptable. Il faut de l’endurance, l’envie de gagner, aimer s’entraîner et se faire mal, ne pas aimer perdre. Il faut aussi être un bon comptable et savoir gérer une trésorerie. Il ne faut pas compter ses efforts mais bien gérer ses fonds.
Qu’avez-vous pensé de cette interview?