Reptile Youth c’est deux danois, Mads Damsgaard Kristiansen au chant et Esben Valloe à la basse. C’est aussi une volonté de ne pas être encastrés dans un style musical en particulier, bien qu’on puisse toujours les catégoriser dans un electro-pop à tendance rock, surfant sur la grosse vague rétro du moment.
Leur nouvel album “Rivers That Run For A Sea That Is Gone” sorti le 10 mars est le bébé d’un certain nombre de collaborations, mixage, réalisation, artwork etc… Mais ce n’est pas parce que tu as bossé avec untel et untel que ton album est de qualité. Les collaborations ne définissent pas la base du concept inventif. D’ailleurs on ne peut pas dire que les Reptile Youth aient encore bien défini leur identité d’artistes, car musicalement on ne peut pas parler d’originalité ni d’innovation.
Le duo travaille ensemble depuis 2009 et répand une énergie qui n’envie rien à personne. Il y a bien sur ce gros côté Rapture rencontre Razorlight, mais cela n’empêche pas d’apprécier les Reptile Youth. Les Danois proposent un album qui se tient, avec des compositions de qualité qui s’appuient sur l’étendue vocale du chanteur Mads, comparez “Colours” et “Above” notamment, sacrées capacités !
Pour faire court, (pour moi) ce n’est pas l’album du siècle, mais c’est un bon album qui se laisse écouter du début jusqu’à la fin, facilement et avec plaisir. Reptile Youth fait de la bonne musique, mais de la musique qu’on entend déjà un peu partout avec ce revival electro pop. Ils gagneraient à se détacher des influences bien ancrées dans leur musique, surtout si leur intention première est de ne pas être catalogués ; car concrètement leur musique est très bonne … juste déjà entendue.
Site officiel : http://reptileyouth.com/
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