Aujourd’hui, dans ma boite aux lettres, je suis tombé sur la profession de foi de Jean-Michel Sanfourche, un des 4 candidats à l’élection municipale de Souillac, une déclaration ouverte et publique de sa foi, mais qui avait tout l’air d’une confession de foi.
Une confession de foi serait en fait, l’art de déclarer sa foi profonde, intérieure, qui désignerait sa conviction en la véracité d'un ensemble, d’une parole intérieure et secrète, de l’assurance dans l'espérance perverse d'une fausse vérité, c’est là que se dévoile les caractères véritables, derrière les fausse gentillesses.
En fait nous avons là un candidat, qui sème des informations dans les rues auprès des citoyens et qui les corrige sur le papier par une fourberie surprenante, vous allez comprendre.
En jetant ses lieutenants dans la fosse, ceux-ci haranguent la foule, en prétendant que s’ils sont élus, ils refuseront de toucher leurs indemnités, mais il sait que c’est impossible, alors il corrige le tir et annonce à la fin de sa confession :
- « Pour donner plus de crédit à notre engagement, mes adjoints et moi-même refusons de percevoir les indemnités des communes touristiques, ceci représente une économie de 52 600 euros par an »
En lisant cela, le commun des mortels est sournoisement induit en erreur par le candidat Sanfourche qui a trouvé le moyen de lui enfiler un suppositoire sans qu’il s’en aperçoive ; Il fait croire au citoyens de Souillac, que lui et ses acolytes, ne seront pas payés, indemnisés pour le travail fourni à la Mairie s’ils sont élus ? Mais comment y croire ?
Évidemment, il s’agit pas d’un mensonge, le mot est trop fort, mais d’une fausse vérité, car ils seront bel et bien indemnisés à hauteur de 95 000 euros à se diviser par 8, vous ferez le calcul, c’est ce que j’appelle de la forfaiture, ou plus simplement, de la manipulation politique et publique, car ce budget a bel et bien été voté lors du dernier conseil municipal.
« nous refusons de percevoir les indemnités des communes touristiques… » écrit-il, c’est seulement une partie de l’indemnisation mais pas l’indemnisation complète, ce qu’il aurait dû annoncer, s’il avait été réellement sincère, et s’il suivait son développement en souhaitant faire des économies, c’est renoncer à toutes les indemnités, mais le fait-il ?
Absolument pas, en effet, lui et son équipe ne semble pas être motivés par l’altruisme, et je précise que ce n’est pas une insulte.
- 52 600 euros par an, quelles économies, laissez moi rire, lorsque la ville est endettée à hauteurs de millions d'euros ???? De qui se moque-t-on ?
Ainsi, avoir eu cette idée malsaine et malveillante de se faire passer dans l’esprit du citoyen peu informé sur le régime indemnitaire des élus, se faire passer donc, pour des gens d’une honnêteté sensible, tout en roulant le citoyen dans la farine, est une attitude en tout point détestable, car elle montre à quel niveau se mènera une politique municipale, si cette équipe remporte les élections.
La méthode, la fourberie est détestable.
Un futur premier magistrat qui use d’une telle méthode, n’est pas digne de siéger dans un fauteuil de maire, car une fois au pouvoir, que nous réservera-t-il ? Un nouvel endettement en nous faisant croire le contraire par ce type de développement intellectuel, nous ne sommes pas au café du commerce Monsieur Sanfourche.
Mais ce n’est pas tout, je ne parle pas des savonnettes que cette équipe ne cesse de glisser sous les pieds de Pierre Machemy, en faisant courir des rumeurs qui n’émanent, bien sûr, pas d’elle, mais qui, comme par hasard, ne peuvent venir d’ailleurs, nous le savons, une plainte à été déposé pour diffamation suite à des rumeurs sordides.
Passons désormais à la confession, pardon, la profession de foi Monsieur Sanfourche qui se présente publiquement comme un maître chanteur, je m’explique par sa dernière phrase qui est édifiante sur le caractère et la personnalité d’un tel homme :
« IL N’Y AURA PAS D’ALLIANCE AU DEUXIEME TOUR, VOTEZ MASSIVEMENT POUR NOUS DES LE PREMIER TOUR »
Lorsque j’ai lu cette phrase, les bras m’en sont tombés, j’ai cru entendre parler Marine Le Pen, qui ne cesse d’affirmer que les alliances politiques ne seront pas acceptées lors de ces élections municipales, pourtant, Monsieur Sanfourche se prétend sans étiquette en utilisant les méthode du FN ?
C’est surprenant, donc, d’après cette déclaration, si je souhaite que tout se passe bien, je dois voter Sanfourche dès le premier tour, parce qu’il n’y aura pas d’alliance au second tour !
Je n’ai, selon lui pas le choix car il le décide ainsi ? C’est : marche ou crève, un beau début dans la politique, ce n’est pourtant pas un cousin de Poutine ? Vous voulez nous la jouer élections Municipales en Crimée ?
M. Sanfourche se sent donc assez fort contre trois autres listes pour être éligible à la majorité absolue, quelle arrogance !
Mais, quel est cet homme qui se croit si fort, si méritant, pour remporter cette élection en poussant le citoyen à voter pour lui par un chantage immonde ?
S’il était si fort, aurait-il besoin de pratiquer ce chantage ?
Comment Jean-Michel Sanfourche pouvait-il trouver une telle formule aussi peu engageante, aussi peu démocratique dans le climat actuel à Souillac, en impliquant un refus catégorique d’alliance avec les autres listes, en divisant d’emblée les citoyens pour prétexter « mieux vivre à Souillac » (titre de sa confession)?
Mais comment pourrait-on « mieux vivre à Souillac » avec Jean-Michel Sanfourche, un tel diviseur qui donne des ordres aux citoyens en les forçant à voter pour lui tout en méprisant les trois autres listes, présentes justement pour les citoyens ? On n’a jamais vu cela, c’est une première, c’est un champion, un champion du monde, pour annoncer une chose pareille.
Il ne donne aucun choix aux citoyens, il leur impose sa vérité, son chantage, sa preuve d’amour :
- Aimez moi, sinon je me jette du haut du beffroi.
Sa vérité est insupportable car anti démocratique. C’est à croire que celui-ci reprendrait le principe si méprisable : « ce cancer qu’est la démocratie », vous seriez surpris d’apprendre qui est l’auteur de cette citation.
J-M Sanfourche, Maire autoproclamé, comme il le fait dès à présent, se rapproche inévitablement de la dictature, et je tremble à l’idée d’entendre à nouveau de :
- [1]« Ne plus tolérer d’opinion opposée à ce but. Celui qui ne veut pas se laisser convertir doit être dompté. »
Ces méthodes sont des méthodes commerciales indignes, on ferre le client pour le dompter avec une désinformation bien emballée, et on ne le laisse plus partir, mais ce n’est pas ainsi que je conçois la politique, ni la démocratie. Nous ne sommes pas dans une cour d’école où le costaud sans cervelle impose sa volonté unique à tous les autres enfants en les menaçant :
« IL N’Y AURA PAS D’ALLIANCE AU DEUXIEME TOUR, VOTEZ MASSIVEMENT POUR NOUS, DES LE PREMIER TOUR »
En agissant ainsi, Jean-Michel Sanfourche bloque tout le processus démocratique, c’est inacceptable et honteux et les électeurs devraient bien réfléchir avant de voter, car celui-ci affirme dores et déjà que les autres n’existent pas, en ayant refusé un débat contradictoire avec les trois candidats aux municipales à Souillac, qui impliquait encore un refus total et une fermeture intellectuelle de sa part.
Mais comment peut-il prétendre à pareille fonction en se fermant ainsi au dialogue, je ne comprends pas, si vous comprenez, dîtes le moi.
D’autres parts, cette fermeture déclarée au dialogue, c’est concevoir le concept que son équipe est composée de génies, seuls capables de sauver Souillac, pardonnez-moi Monsieur Sanfourche, mais j’ai personnellement du mal à y croire, car avec un tel comportement vous devez être le seul avec les candidats FN à penser de la sorte en France aujourd’hui, c’est malheureusement inconcevable humainement, intellectuellement, moralement et démocratiquement de faire une telle déclaration.
Vous retirez, et je m’adresse à vous à présent M. Sanfourche, le droit au citoyen Souillagais de voter, en son âme et conscience, en le poussant à voter pour vous sinon, le triste scénario de la dernière élection municipale à Souillac se reproduira, mais ce ne sera pas grâce à vous que cela se produira, mais à cause de vous, quelle façon indigne de se battre et quel mépris du citoyen.
La personne responsable de ce fiasco électoral vous conseille bien mal et portera la responsabilité d’une gestion électorale catastrophique, car, ni votre liste, ni aucune autre ne sortira vainqueur de cette stratégie du pire.
Qu’est-ce que les citoyens Souillagais vous ont fait pour mériter un tel mépris de leur conscience politique et de leur personne ?
Qui est le génie du mal qui vous inspire ainsi ? N’avez vous pas honte de faire de telles déclarations publiques et publiées après ce que Souillac a déjà vécu à cause du même suppôt ?
Je n’ai pas le désir de terminer cette note par une citation, comme à l’accoutumée, car elle illustrerait une pensée, une méthode politique pour moi, honteuse et scandaleuse qui montre à quel point vous, et je n’espère pas, vos colistiers, ont bien peu de respect pour les notions de citoyenneté et de démocratie, vous êtes, à cause de ces déclarations et toujours à mon humble avis, indigne de la fonction que vous briguez, mais au moins, vous avez le courage d’assumer, mais il faudra tout assumer jusqu'au bout, comme de vous retirer si vous arrivez en troisième position, car c’est bien ce que vous avez déclaré.
- Assumerez-vous cette déclaration en tant voulu ?
La semaine dernière, dans la rue, vous avez refusé de nous serrer la main, à Pierre Machemy et à moi, sous prétexte que nous disions de vous que vous étiez, je vous cite :
- « il paraît que vous dites que je suis l’homme de paille de ma liste »
Nous ignorions d’ou venait cette information, car nous ne sommes pas coutumiers de cette bassesse de fonctionnement, ou peut-être l’avez inventé pour nous mépriser, mais ce que je peux vous dire, c’est que la paille dont vous parliez, vous y avez mis le feu, entrainant dans les flammes avec votre acharnement à ne pas vous ouvrir vers les autres, toute une population qui rêvait de changement.
C’est la politique de « la terre brûlée » dans les mains d’un homme qui n’aura jamais l’esprit d’un conquérant, vous entrainez dans votre délire une ville, des enfants, des femmes, des hommes qui vous auront fait confiance en ne réalisant pas qui vous êtes en réalité, j’espère que cela n’arrivera pas pour le bien de notre ville et de ses citoyens.
La prochaine fois que nous nous croisons, gardez votre main pour vous, vous m’avez profondément déçu par vos déclarations au cœur de votre profession de foi qui sont, pour moi, une honte pour notre pays qui est à l’origine de la démocratie.
Je ne vous souhaite pas bonne chance, car vous ne la méritez pas, les citoyens jugeront sur pièce, et j’espère qu’ils feront le bon choix sans avoir à être forcé par un candidat de devoir voter pour lui parce qu’il le demande, pire, parce qu’il l’impose.
Nous vivons une époque formidiable…